Meeting de la Cnc dans le Tonkpi/ Abel Naki à Ouattara: « On ne gère pas un pays en se vengeant ».


Le meeting de la coalition pour le changement (Cnc) le 22 août dernier au centre audio visuel de Man a drainé du  monde. Au menu de la rencontre de l’opposition, la libération des prisonniers politiques et le retour sécurisé des exilés,  mais surtout une discussion franche entre le pouvoir et l’opposition.

Conduite par M. Ayekpa Denis,  vice-président de l’Union des nouvelles générations (Ung), les différents intervenants ont tenu en haleine le public qui a répondu massivement à l’appel des responsables de la Cnc. Au cours de son intervention, Abel Naki du CRI panafricain a décrié la gestion humaine du Président  Alassane Ouattara depuis  2011. Selon lui, les Ivoiriens sont témoins  de séquestrations, de déportations et d’emprisonnements injustes. « On ne gère pas un pays en se vengeant » a t-il lancé à l’actuel tenant du pouvoir Alassane Ouattara,  avant de souhaiter une discussion ferme entre  la Cnc et le Président  Alassane Ouattara.

Pour Denis Ayekpa,  représentant Stéphane Kipré, la coalition n’a pas été  créée contre quelqu’un. « C’est plutôt une idée divine qui veut zéro mort aux prochaines élections en Côte d’Ivoire » a précisé  M. Ayeka. Qui a saisi l’occasion pour interpeller les Présidents Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié sur les arrestations sans fondements,  non sans les inviter à éviter de contraindre les Ivoiriens à l’exil. Dans sa communication, le représentant de Stéphane Kipré s’est attardé sur l’éligibilité du candidat du Rhdp.

 Pour lui,  le chef de l’Etat  est entrain de faire un  passage en force. Selon Ayekpa Denis « cela ne réussi pas toujours » a t-il averti. Quant au fédéral du front populaire ivoirien (Fpi) de Man Antoine Oulai qui recevait la délégation, il  a durci le ton en s’attaquant à la commission électorale indépendante (CEI). Pour lui,  il n’est pas prudent d’aller aux élections avec une CEI bancale. Toujours,  selon lui, c’est une fraude massive qui se prépare dans cette institution avec à la tête le président Youssouf Bakayoko. Il a conclu que   tous aiment  le pays, toutefois,  il faut que les compétiteurs remplissent  toutes les conditions pour choisir un  »vrai » Président de la République.

David Guegon à Man 5Correspondant régional)

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