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[Affaire CGECI/SYNAFECI] Le Syndicat dénonce un déni de justice flagrant et exige la radiation du Premier Président de la Cour d’Appel d’Abidjan-Plateau


Abidjan, le 24 avril 2024 (lepointsur.com) Dans une déclaration fracassante adressée au Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, ce mercredi 24 avril 2024, dont lepointsur.com a reçu copie, le Syndicat National des Fonctionnaires de la Côte d’Ivoire (SYNAFECI) a mis en lumière une affaire judiciaire troublante impliquant la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI).

Selon la note d’information signée du président national, Gré Faustin, l’ancienne Présidente de la Première Chambre Présidentielle B de Première Instance, Mme Konan Affoué Hortense, aurait émis un jugement exigeant que la CGECI rende des comptes sur l’utilisation des fonds provenant de la Taxe Spéciale d’Équipement (TSE). Cependant, le SYNAFECI souligne un revirement juridique troublant dans cette affaire.

L’ex-Présidente, également juge à la sixième chambre de la Cour d’Appel Abidjan-Plateau, aurait, selon le SYNAFECI, rendu un jugement sans fournir les motifs ayant motivé sa décision. De plus, aucune nouvelle pièce n’aurait été ajoutée au dossier des deux parties lors de l’audience.

Face à ces allégations de déni de justice et de parodie de justice, le SYNAFECI réclame des mesures radicales. Il exige la radiation du Premier Président de la Cour d’Appel d’Abidjan-Plateau, ainsi que du Juge Gnamia L. Paul Pierre et d’autres juges impliqués dans l’affaire. De plus, le syndicat demande l’annulation de la décision contestée, la qualifiant de dépourvue de fondement juridique.

Pour le SYNAFECI, cette affaire ne concerne pas uniquement les parties impliquées, mais elle menace également l’intégrité du système judiciaire ivoirien. Le Président National du SYNAFECI, Gré Faustin, a souligné la nécessité d’une action immédiate pour restaurer la confiance du public dans le système judiciaire du pays.

Cette déclaration du SYNAFECI met en lumière les défis persistants auxquels est confronté le système judiciaire ivoirien et soulève des questions sur l’indépendance et l’impartialité de la magistrature. Alors que cette affaire continue de susciter l’indignation et l’inquiétude, la réponse des autorités judiciaires et gouvernementales sera scrutée de près pour garantir la justice et la transparence dans le traitement de cette affaire sensible.

Médard KOFFI

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