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Côte d’Ivoire: Deux femmes tailladées à l’arme blanche par des microbes à Yopougon


Pendant que les autorités ivoiriennes s’emploient à éradiquer le phénomène des « microbes », celui-ci est en train d’étendre ses tentacules dans le district d’Abidjan.

victime2 copieEn effet, né dans la commune d’Abobo, le phénomène a fini par se répandre dans les communes d’Attécoubé, Yopougon et Adjamé.

Ces enfants dont l’âge varie entre 14, 17 et 20 ans, s’en prennent à d’honnêtes citoyens avant de les déposséder de tous leurs biens. Leurs victimes du jeudi 25 septembre 2014, dans la commune de Yopougon sont des jeunes filles nigérianes, qui ont fait de la prostitution leur principale activité commerciale.

Exerçant cette activité depuis près de deux ans, elles n’ont jamais connu d’agression, jusqu’à ce que le jeudi 25 septembre 2014, aux environs de 14h, elles reçoivent la visite de ces délinquants.

Au nombre de quatre, ces enfants dont la présence ne présageait à première vue aucun danger, s’attaqueront à ces jeunes dames avec des armes blanches.

Une véritable lutte s’en est suivie. Suite à laquelle deux prostituées seront poignardées, une au bras gauche et l’autre au cou. Avant d’être dépouillées de la somme de 100. 000 FCFA et de quatre téléphones portables.

Grâce aux appels au secours des deux infortunées, Iman Favour et Estelle Jasse, trois des quatre malfrats prendront la fuite tandis qu’un sera fait prisonnier.

Domicilié à Yopougon Port-Bouët 2, le microbe nommé Moussa, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a avoué que son gang est basé à Yopougon–Andokoi. Selon ses propos, il ne possédait qu’un couteau alors que ses complices avaient des armes à feu. victime4 copie

Sa parente qui n’a pas voulu décliner son identité n’a été avertie selon elle que par des voisins quand elle est s’est rendue compte de l’absence prolongée de son « enfant ». « Personne ne sait qu’il exerce un tel métier. Ayant perdu son père à Bouaké et sa mère gravement malade à Abidjan, il vit sous mon toit, » s’est-elle défendue.

Dans les locaux de la Brigade de la gendarmerie de Yopougon Toits-Rouges, le Maréchal des logis, Samuel Babo a rassuré les plaignants du déferrement du mis en cause, dès le lundi 29 septembre 2014, à la Maca (Maison d’arrêt et de Correction d’Abidjan). Avant de rassurer les nombreux badauds que des recherches sont en cours afin de mettre le grappin sur ceux qui courent encore.

Affaire à suivre…

 

Opportune Bath

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