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Décret portant interdiction des sachets plastiques La date prorogée au 24 mai 2014


C’est le samedi 23 novembre 2013, qu’entrait en vigueur le décret portant interdiction des sachets plastiques. Volte-face, le ministre de l’Environnement, de la Salubrité urbaine et du Développement durable (Mesudd), Remi Allah-Kouadio vient de proroger la date au 24 mai 2014. Sans trop de précisions dans le communiqué rendu public au JT de 20h à la RTI1, la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), la faîtière de l’industrie plastique et le secteur de la distribution peuvent pousser un ouf ! de soulagement. Leurs cris du cœur a été au moins entendu. Ils ont six mois désormais pour être situer sur leur sort.
Le ministre Remi Allah-Kouadio entend par sac plastique autorisé, tout sac ayant, de façon cumulative, les caractéristiques suivantes : en Polyéthylène basse densité (PEBD) ou en tout autre matériau ; dégradable (oxo-dégradable et/ou biodégradable) ; épaisseur strictement supérieure à 50 microns ; l’étiquetage doit mentionner obligatoirement, : l’identité du fabricant, les spécifications techniques (matériau, épaisseur, résistance en poids), la durée de vie en mois, la mention « Biodégradable » ou « Oxo-biodégradable ». Le ministre a souligné que certaines exceptions et dérogations ont été prises par le gouvernement : ne sont pas visées par le décret, les activités militaires, les situations de guerre, les activités médicales, agricoles et de salubrité. De même peuvent être exemptés, les opérateurs ayant eu une autorisation de continuer la production, le transport ou la commercialisation des sachets plastiques. Ils devront en faire la demande à son ministère, avoir l’aval du ministère de tutelle auquel leur activité est primordiale, mais ils devront surtout présenter un Plan de gestion environnemental.
Cette annonce a déterré la hache de guerre entre le gouvernement et la faîtière de l’industrie plastique en Côte d’Ivoire. Plusieurs conférences de presse ont été tenues pour dénoncer le décret.
                                                                                 Sériba Koné

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