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Interdiction des sachets plastiques Vers la fermeture de plus de 80 sociétés et la suppression de 200 milliards de chiffres d’affaires


le secrétaire général du Collectif des travailleurs du secteur du plastique, Dji Michel dit non…. …à l’importation, la commercialisation, la détention et l’utilisation des sachets plastique non dégradables sur l’ensemble du territoire (Ph : Dr)

le secrétaire général du Collectif des travailleurs du secteur du plastique, Dji Michel dit non….
…à l’importation, la commercialisation, la détention et l’utilisation des sachets plastique non dégradables sur l’ensemble du territoire (Ph : Dr)

En Côte d’Ivoire, le décret pris, le 22 mai, par le gouvernement doit entrer en vigueur le 25 novembre 2013. Au grand dam des travailleurs du secteur de la plasturgie et des associations de consommateurs.

En interdisant, le 22 mai, la production, l’importation, la commercialisation, la détention et l’utilisation des sachets plastique non dégradables sur l’ensemble du territoire, les conséquences directes seraient, « la suppression de 200 milliards de chiffres d’affaires, , la délocalisation des entreprises, la création de plus de 100 000 chômeurs et la perte de plusieurs investissements ». Et ce, selon le secrétaire général du Collectif des travailleurs du secteur du plastique (CTSP), Dji Michel.
Cette décision qui doit entrer en vigueur le 25 novembre 2013, a provoqué l’ire du secteur de la plasturgie et des associations de consommateurs.
Mardi 3 septembre, lors d’une conférence de presse organisée au Plateau, le président de l’Association pour la protection des consommateurs actifs de Côte d’Ivoire (Aprocaci), Soumahoro Ben N’faly, a demandé l’annulation du décret. « S’il est appliqué, il rendra les consommateurs plus pauvres. Nous allons demander une rencontre tripartite État-producteurs-consommateurs. Nous utiliserons tous les moyens légaux », a-t-il déclaré.
De son côté, le gouvernement n’en démord pas et compte bien faire appliquer cette nouvelle législation. Le ministère de l’Environnement a toutefois précisé qu’il ne s’appliquerait pas aux secteurs de la santé, de l’agriculture et de la sécurité.
Sur l’ensemble du continent, seul le Rwanda et la Mauritanie sur la base d’étude ont adopté une mesure rigoureuse, et bien sur le Tchad qui bien qu’ayant adopter un texte similaire avant 1995 ne l’a pas appliqué.
Dans le texte rwandais suivant l’opportunité estimée, les sachets peuvent être produits suivant un arrêté du Premier ministre.
                                                                          Serges Mignon

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