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CI/ Analyse de la situation sociopolitique : Le FPI va organiser bientôt  » des actions d’envergure futures »


Pascal Affi N'Guessan, président du FPI a présidé la rencontre (Ph: Dr)

Pascal Affi N’Guessan, président du FPI a présidé la rencontre (Ph: Dr)

Sur convocation du Secrétariat Général, le Comité Central du Front Populaire Ivoirien (FPI) s’est réuni en session extraordinaire élargie aux Secrétaires Généraux de Fédération, au bureau du Comité de Contrôle, et aux membres des bureaux nationaux des structures spécialisées et d’activités et les responsables fédéraux desdites structures, samedi 29 mars 2014 pendant plus de deux heures d’horloge, à son siège provisoire, sis à Cocody les II Plateaux, 7ème Tranche, sous la présidence effective du président de ce Parti,  Pascal Affi N’Guessan. Plusieurs préoccupations ont meublé le débat du comité central. Notamment,  le processus de réconciliation nationale et le transfèrement à la CPI de Blé Goudé Charles, l’évolution du dialogue politique, le Recensement Général de la Population et de l’Habitat, ainsi que  l’alliance des forces démocratiques de Côte d’Ivoire (la nouvelle plateforme politique de l’opposition). Le Comité Central constate entre autres, que par « « la justice à sens unique », « la justice des vainqueurs » le pouvoir Ouattara  poursuit sa sale guerre contre les patriotes et démocrates ivoiriens en se déployant au niveau international à travers la CPI. Ceux qui prônent la transition pacifique à la démocratie et qui ont pour slogan « asseyons-nous et discutons » sont arrêtés, torturés, déportés à la CPI, pendant que ceux qui ont pris les armes contre la mère-patrie, commis les pires violations des droits de humains, endeuillé et divisé la nation, sont promus et célébrés » ajoutant par ailleurs, « le transfèrement du Ministre Charles Blé Goudé à la CPI, comme un acte supplémentaire de persécution des pro-Gbagbo, d’amplification des rancœurs accumulées, d’approfondissement de la fracture sociale, un coup de massue au processus de réconciliation nationale« . Concernant le Recensement Général de la Population et de l’Habitat, le FPI constate que « le contexte sociopolitique délétère entretenu par le pouvoir, la situation de deuil national vécu par le pays lié aux nombreux morts de la crise postélectorale, et l’absence d’actes de compassion, de justice et de réparation en faveur des victimes, l’échec du processus de réconciliation nationale et la crispation des relations entre le pouvoir et l’opposition, le maintien en exil de plusieurs milliers d’ivoiriens, sont des facteurs qui témoignent de l’inopportunité du Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH 2013) que le Gouvernement s’entête à organiser. D’autant qu’au plan technique l’opération souffre de nombreuses insuffisances : indisponibilité de la cartographie complète du pays, retard dans la formation des agents, exclusion du personnel technique national de l’INS et la disponibilité du matériel« . Non sans ajouter ce qui suit : » dans le cadre de cette opération, le Gouvernement a malicieusement introduit l’utilisation systématique de l’extrait de naissance comme pièce indispensable pour se faire recenser. On peut en déduire que l’on est en présence d’un couplage voilé du recensement général et de  l’identification des populations, en vue d’en sortir une liste électorale« .

Quelques propositions du FPI

Eu égard à ce qui précède, le Comité Central a réaffirmé les mots d’ordre de boycott des opérations de RGPH et de l’audition des victimes de la crise par la CDVR, instruit la Direction du FPI à mettre tout en œuvre pour le respect, le suivi de ce mot d’ordre de boycott et à s’assurer de l’efficacité de son application effective sur tout le territoire national. Le parti conduit par Pascal Affi N’Guessan a aussi « appelé les populations ivoiriennes à la mobilisation et au sens républicain pour faire aboutir la lutte pour les libertés, la justice, la réconciliation et la paix et engagé instamment le Secrétariat Général à prendre toutes les dispositions en vue d’organiser dans les meilleurs délais et dans une logique de ripostes graduées, les grandes actions de masse, » en demandant aux militants et sympathisants pour conclure « de rester vigilants et mobilisés, à l’écoute des mots d’ordre de la Direction du Parti pour des actions d’envergure futures« . Serges Mignon

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