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[Côte d’Ivoire Environnement] la PN – RRC sensibilise les populations de Man quant à l’occupation des abords des cours d’eaux et les flancs des montagnes


Man, 04-01-2021 (lepointsur.com) A l’ouverture du panel, à l’hôtel Véi, le Secrétaire exécutif de la Plate-forme nationale de réduction des risques et de gestion des catastrophes (PN-RRC), Dr Kader Touré a  donné les raisons situé de la rencontre tout en présentant sa structure.

«Nous sommes réunis pour identifier et échanger sur les raisons et conséquences de l’installation des populations sur les versants de montagnes et leurs impacts sur les activités touristiques », a-t-il justifié d’entrée de jeu, non sans expliquer que la rencontre vise entre autres à identifier les obstacles aux respects de la réglementation en vigueur en terme d’ occupation de terrain urbain et la proposition des pistes de solutions pérennes , pour l’amélioration du paysage urbain de la région du Tonkpi.

Il s’est par ailleurs attardé sur la présentation de la PN-RRC, ses attributions et missions régaliennes. « C’ est une structure créée par décret numéro 912 du 12 /10/ 2012, avec entre autres missions de servir de cadre d’analyses et conseils au gouvernement, en vue de la mise en œuvre de toutes les actions qui visent à la prévention des  risques de catastrophes , la réparation, l’identification des mesures urgentes , l’ intervention , la reprise des actions  normales, suite à une catastrophe et la reconstitution poste catastrophe », a-t-il informé.

Le Secrétaire général 1 de la préfecture de Man, Ernest Mathieu Gouassiro a, au nom du préfet Soro, souligné l’importance de l’atelier pour le monde entier, le pays et principalement la région du Tonkpi, qui selon lui a souffert des catastrophes naturelles ces dernières années. « L’on estime que les catastrophes naturelles ont provoqué des dommages de 40 milliards de dollars sur le plan mondial, lors du premier semestre de l’an 2019. Et les dégâts d’origines humaines sont évalués à 4 milliards FCFA. Pour les ménages démunis et marginalisés les catastrophes sont un piège qui les enferme dans la pauvreté, car ils ont en général plus de mal à résister  à encaisser le choc.

S’agissant de la région du Tonkpi, l’autorité administrative a égrené le chapitre des risques et dressé un tableau très sombre des sévices dues aux catastrophes naturelles », dira-t-il. Et de rappeler : « dans cette région, les risques majeurs identifiés sont les suivants : la probabilité des glissements ou mouvements de terrain. Les chutes de blocs rocheux ou de pierres, l’érosion et les inondations. Des risques qui peuvent être exacerbés par une forte pression démographique liée elle-même à un fort taux de mortalité ….Les fortes catastrophes dans la région du Tonkpi ont eu pour causes, les inondations. A titre d’illustration, en 2016, les rivières KO et Keigbeu sont sortis de leur lit et ont envahi les habitations dans les quartiers Libreville, Blokauss, Dioulabougou, et le village Biakalé. Pour  l’année 2017, l’on a enregistré environ 1500 victimes à Bangolo  et 144 ménages pour environ 1014 personnes sans logements, dans la ville de Man. Aussi, le quartier salle Gbè de Dioulabougou, quartier sari et Thérèse suite aux fortes pluies ».

Retenons que cet atelier est le troisième  après ceux d’Agboville et de Bouaflé.

Simplice Tiagbeu  (Correspondant à Man)

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