Cinéma/ Le festival cinématographiques de Carthage sous haute surveillance sécuritaire…


Abidjan 22 novembre 2015(lepointsur.com)-Né, il y a 49, le festival marquant les journées cinématographiques de Carthage  a débuté samedi 21 novembre 2015 dans ladite localité.

Cinéma/Le festival cinématographiques de Carthage sous haute surveillance sécuritaire…#Cinéma

Ces journées qui   se veulent une vitrine du film engagé d’Afrique et du monde arabe, ont débuté samedi soir sous haute surveillance, la Tunisie étant ciblée par la mouvance jihadiste extrémiste.

 « Le cinéma est le déchirement du voile des ténèbres et est le garant de la plus grande victoire contre le terrorisme », a lancé Ibrahim Letaief, directeur de ce festival né il y 49 ans. On peut le dire, à travers ces propos à tout le moins révélateurs,  le directeur du festival  veut manifester  le refus de cette dictature obscurantiste qui s’installe petit à petit  dans le monde en général et en Afrique en particulier, comme cela a été le cas de la prise d’otage à l’hôtel Radisson de Bamako, attentat terroriste qui a causé la mort d’au moins 19 personnes, selon les autorités maliennes.

« Nous voulons  ancrer les journées cinématographiques de Carthage dans leur territoire arabo-africain tout en maintenant l’ouverture sur les cinématographies du monde, celles qui partagent notre souci d’indépendance et d’expression culturelle », avait-il dit   à un confrère  avant la cérémonie d’ouverture. Par ailleurs, Ibrahim Letaief a indiqué que cette 26e édition  est l’antidote contre la violence. La création est le meilleur moyen pour marquer notre attachement à la vie et notre combat contre ces gens qui veulent détruire même les principes les plus élémentaires de la vie », a indiqué de son côté  la ministre tunisienne de la Culture, Latifa Lakhdar, s’adressant à l’AFP. Non sans préciser qu’au regard du développement, des derniers événements de l’actualité des mesures sécuritaires idoines ont été prises.

« Nous avons pris les mesures nécessaires pour garantir au maximum la sécurité parce que cet événement représente la joie des Tunisiens et de nos invités », a assuré pour sa part,   le ministre de l’Intérieur Najem Gharsalli. Quant à la cérémonie, à proprement parler, c’est sous une haute surveillance sécuritaire que  les invités du JCC, des cinéastes africains et européens, des hommes politiques ainsi que des vedettes du cinéma arabe, ont défilé en tenue de soirée sur le tapis rouge avant d’accéder « La Bonbonnière », ancien théâtre de Tunis aménagée pour cette manifestation devenue désormais annuelle.

Réservée aux réalisateurs arabes et africains, la compétition officielle compte 81 films dont 17 longs métrages, 13 courts métrages et 16 documentaires en lice pour le premier prix, le « Tanit d’or » du nom d’une déesse carthaginoise. Ce sont au total 350 films du monde entier seront proposés aux cinéphiles jusqu’au 28 novembre. Cette 26e édition intervient après une succession d’attaques jihadistes dans le pays ayant visé des touristes ainsi que des policiers et des militaires, ainsi que les attentas de Paris qui ont fait plus de 129 morts et la prise d’otage à l’hôtel Radisson de Paris qui a fait quant à elle 19 morts selon les autorités maliennes.

EKB

 

 

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