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Accès à l’information et aux documents publics : Les acteurs des Droits de l’Homme renforcent leurs capacités #Bouaké


CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 23-10-2016)  » Vulgarisation de la loi numéro 2013 -867 du 23 décembre 2013  ». Telle est la quintessence du module de la conférence publique organisée du 20 au 23 octobre 2016 dans un hôtel  à Bouaké.

A l’initiative de l’Action pour la Protection des Droits de l’Homme (APDH), en collaboration avec la Commission d’Accès à l’Information d’intérêt Public et aux Documents Publics (CAIDP) et le soutien financier de la fondation Osiwa, ce séminaire a réuni des jeunes leaders  issus de huit (8) organisations de la société civile et mouvements des droits de l’homme  de Bouaké. Pour Mme Koné Nantihes, Secrétaire générale de l ‘APDH, l’atelier vise à outiller les acteurs des Droits de l’Homme sur l’accessibilité des informations et autres documents dans les différentes administrations publiques et privées.

Selon  elle,  bien que  la loi  relative à la vulgarisation du droit et de l’accès à l’information d’intérêt public a été votée par les autorités, les populations ne sont  pas suffisamment  informée de son existence.  « Nous avons donc décidé d’organiser ce séminaire pour amener les participants à savoir quels sont les  documents dits  communicables et ceux non communicables dont ils ont besoins pour leurs propre information », souligne la représentante de l’APDH.

Pour la facilitation de leur accès à l’information, les participants ont suivi avec un grand intérêt une communication sur les missions et attributions de la Commission d’Accès à l’Information d’intérêt Public et aux Documents publics (CAIDP). Il ressort de ces missions que la CAIDP bénéficie  de pouvoirs  d’investigation, d’injonction, d’amende et d’astreinte qui lui confère un mandat et  une autorité indépendante pour sanctionner toute structure réfractaire à l’accessibilité de la population à l’information publique.

Mieux, selon la CAIDP, tout individu peut bénéficier d’un recours administratif en cas de violation du droit à l’information publique. Ces recours se situent   au niveau du  supérieur hiérarchique de l’administration incriminée, par la CAIDP appuyé d’un document écrit dans un délai allant de 15 à 30 jours en fonction du statut social du requérant.

Simon Debamela, Correspondant

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