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Enseignement supérieur : La Coordination Nationale des Enseignants et Chercheurs de Côte d’Ivoire lance un préavis de grève


Pr Ouattara Mamadou

Pr Ouattara Mamadou, Secrétaire général de la CNEC. (Ph: Dr)

Lepointsur.com (Abidjan 14 Avril 2015), la Coordination Nationale des Enseignants et Chercheurs (CNEC) par la voix de son Secrétaire Général, le Professeur de Biologie, Ouattara Mamadou, a tenu une conférence de presse à l’Université Nangui Abrogroa le lundi 13 avril 2015. Cette rencontre s’est articulée sur trois points essentiels : La notification à toute la communauté universitaire de la rencontre que le Bureau Exécutif a eu avec le Premier Ministre, son analyse et enfin les conséquences syndicales tirées.

Initialement prévue pour fin mars, puis le 08 mars 2015, la rencontre avec le Chef du gouvernement a finalement eu lieu le 10 mars 2015. Selon le professeur, aucun syndicat n’a été associé à la préparation de ce rendez-vous. Pour lui, cette inorganisation et le message d’incohérence qui s’en est dégagé a forcé le Premier-ministre à faire fi du protocole et communiquer à la CNEC le contenu des propositions du gouvernement.

« En lieu et place des propositions concrètes, nous avons eu droit à une litanie de propos dilatoires, nous renvoyant à des dates plus ultérieures les unes que les autres », a martelé le Pr Ouattara Mamadou.

Notons que la CNEC demande le payement en intégralité des arriérés de salaire des enseignants et chercheurs sur toute l’étendue du territoire. Aussi, le poids financier de la Côte d’Ivoire avoisinant les 40% dans la zone UMEOA, la CNEC soutient qu’il est un pourcentage à prendre en compte lors de l’harmonisation des salaires dans la sous-région. Des doléances jugées recevables par la primature, toutefois pas à la hauteur.

Ainsi, constatant que le gouvernement n’a fait qu’user et abuser des procédés dilatoires, participant au pourrissement de la situation dans les universités, la CNEC refuse de s’inscrire davantage dans cette politique de duperie. A juste, il a déposé un préavis de grève d’une semaine renouvelable jusqu’à ce que le gouvernement donne satisfaction à ses revendications, à compter du lundi 20 avril.

Kakou Nda

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