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Burida, Patente, Taxe de nuit… Acculés par le taux des taxes


Des maquis ferment

Début d’année difficile pour les responsables de maquis et autres établissements sujets à de nombreuses redevances.

Les responsables de maquis et autres établissements commerciaux ne décolèrent pas. Et pour cause, ils seraient victimes  d’une augmentation abusive des taxes à eux imposées. Mais pour M. Topka propriétaire d’une buvette située à la Rue des Princes, « nous déplorons le fait que les taxes s’augmentent de jour en jour. Alors que notre chiffre d’affaires est toujours invariable. Et le comble est qu’une nouvelle taxe dite taxe de nuit est venue s’ajouter. Avec toutes ces charges, comment peut-on avoir l’esprit d’entreprenariat ? L’Etat n’encourage vraiment pas ses concitoyens. Pour dame Bernadette également tenancière d’un maquis situé à la gare de Yopougon-Siporex, « il est très difficile d’entreprendre en Côte d’Ivoire aujourd’hui. Des individus créent des taxes pour nous escroquer. Actuellement, je me retrouve avec au moins trois taxes pour une seule activité. Elle a déploré par la même occasion cette pléiade de redevances. Notamment la patente, le Burida et la taxe de nuit. Lorsque je comptabilise tout, je suis à près de 30 000 f Cfa. Ce qui est trop élevé. Face à cette situation, de nombreux établissements ne décolèrent pas. Ils ruminent vengeance et menace de fermer. « Nous allons fermer nos établissements pour amener les responsables de ces structures de revoir leur position. » A fait savoir M. A. Mesmin. Affaire donc à suivre !

Opportune Bath

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