Politique

Processus de désarmement / Après deux années d’exercice, l’Addr fait son bilan à mi-parcours


(lepointsur.com 04/11/14) Deux années après sa création par décret du 08 août 2012, l’Addr (Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réinsertion) a décidé de faire son bilan à mi-parcours et se projeter dans le futur.

Pour ce faire, elle a organisé un séminaire qui a ouvert ses portes le 04 novembre pour se refermer le lendemain 05 novembre 2014 à l’espace Events des II Plateaux. Une aubaine pour le président de rappeler certaines avancées et les obstacles liés à la mission de l’Addr.

« Le DDR est un processus complexe qui, outre sa dimension sécuritaire évidente, présente aussi des dimensions politiques et socio-économiques », a fait remarquer Fidèle Sarassoro.

Pour lui, cette complexité exige beaucoup d’humilité de la part des animateurs du processus car les résultats ne sont jamais des acquis définitifs. Ceux-ci ont toujours besoin d’être surveillés, renforcés et consolidés. C’est dire toute l’importance d’un tel séminaire qui, selon lui, permet de partager les expériences et les leçons avec les décideurs.

Faut-il le noter, l’Addr reçoit l’appui de plusieurs partenaires, dont l’Opération des Nations-Unies en Côte d’Ivoire, le Programme des Nations-Unies pour le développement, l’Union Européenne, le Fonds international pour le développement agricole, la Coopération belge, le Japon et la Banque Africaine de Développement.

Au cours de la cérémonie d’ouverture, une étude réalisée par l’Addr et le Pnud sur la réintégration de l’ex-combattant a mis évidence quelques difficultés de cohabitation des ex-combattants au sein de leurs communautés.

Le mercredi 05 novembre sera consacré à la présentation des processus DDR au Mali, en République Centrafricaine et en République Démocratique du Congo. Tandis que le 06 octobre sera consacré à la présentation des installations de désarmement de l’Addr à Bouaké.

Idrissa Konaté

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