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Affaire « Déchets toxiques »/ Charles Koffi (Président du RENADVIDET-CI) attaque le ministre Gnénéma Coulibaly, le juge Koné Bernard, Cheick Oumar, Gohourou Claude et autres (Vidéo)


Une grève illimitée de la faim à partir du 24 février 2015, annonce Charles Koffi Anon

CHARLES KOFFLe président du Réseau National pour la Défense des Droits des Victimes des Déchets Toxiques de Côte d’Ivoire (RENADVIDET-CI), Charles Koffi Anon a, au cours d’une conférence de presse prononcée à Abidjan, vendredi 6 février 2015, dénoncé les mauvaises pratiques du ministre de la Justice ivoirienne Gnenema Coulibaly et du juge Koné Bernard dans l’affaire des victimes des déchets toxiques en Côte d’Ivoire. Avant de projeter une grève illimitée de la faim à partir du 24 février 2015 à 10 heures, devant les palais présidentiels, de la justice et ministère de la justice sis au Plateau.

Ce, pour « demander l’arrestation immédiate de Koné Cheick Oumar, Claude Gohourou et autres condamnés à 20 ans de prison ferme et la démission du juge Koné Bernard ». Le président du RENADVIDET-CI, l’une des associations des victimes de déchets toxiques qui jouit d’une crédibilité a du mal à expliquer qu’ « une peine criminelle, c’est-à-dire une condamnation à 20 ans d’emprisonnement ferme ne soit pas assortie d’un mandat de dépôt ». « C’est une décision cynique parce qu’elle  relève d’une vengeance personnelle de MM. Gnénéma Coulibaly et du juge Koné Bernard qui entendaient en ma qualité de partie civile me faire payer mes nombreuses dénonciations relatives à leur protection apportée à Koné Cheick Oumar pour échapper à la prison et le soustraire du remboursement de notre indemnisation détournée, » a justifié le conférencier qualifiant « l’attitude consacrant au maximum de dilatoire et d’impunité à son profit

Le thème de la conférence de presse portait sur ce qui suit : « De la décision incomplète, ambigüe, cynique, complaisante et fantaisiste de la chambre des délits économiques du tribunal correctionnel de 1ère instance d’Abidjan Plateau et le refus de mettre ladite décision à la disposition des victimes  pour s’en prévaloir». Comme on le constate les actuels tenants de la justice donnent raison au Président de la République. En effet,  le président de la république Alassane Ouattara, lors de l’investiture du président de la Cour suprême, avait soutenu ceci : « Dans mon programme de Gouvernement, j’ai promis des Institutions fortes à mes compatriotes. La justice tient une place de choix dans les Institutions que j’ambitionne de renforcer. Mais force est de reconnaître qu’en ce moment, face aux nombreux griefs qui lui sont faits et qui ne sont, hélas, pas toujours infondés, notre justice n’est pas au mieux de sa réputation. » C’était le 24 mai 2011.

Non sans ajouter ce qui suit : « La Côte d’Ivoire sort d’une crise post électorale particulièrement grave dont on peut tirer au moins deux leçons. Au niveau de la justice, la première leçon est qu’une décision de justice peut provoquer la guerre,  engendrer des milliers de morts dans un pays. Faisons donc en sorte que cela ne se reproduise plus jamais dans notre chère Côte d’Ivoire. La seconde leçon est que nos compatriotes ont découvert qu’il était possible de s’opposer à une décision de justice, même rendue en dernier ressort lorsqu’on l’estime inique ou injuste. Ils pourraient être tentés d’user et d’abuser de cette possibilité. Ne donnons donc plus à personne l’occasion de se révolter violemment contre une décision de justice ».

Et de conclure : « La vocation de la justice est simple : c’est de donner raison à celui qui a raison, et tort à celui qui a tort. Notre justice doit rendre des décisions et non des services. Elle doit être la même pour tous, gouvernants ou gouvernés, riches ou pauvres, sans distinction de race, de croyance religieuse, de courants de pensées philosophiques, d’origine régionale, ethnique ou de la nationalité. C’est à ce prix que la Côte d’Ivoire vivra en harmonie avec sa justice et redécouvrira les vertus d’un pays de paix, d’hospitalité et de vraie fraternité tel que voulu par nos pères fondateurs. » Au regard de ce qui précède, la justice gagnerait à jouer sa crédibilité en Côte d’Ivoire, pour le bonheur des Ivoiriens et des opérateurs économiques.

Seriba Koné

 

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