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1er mai/A propos du travail : Voici la philosophie raélienne sur la notion #Paradisme


Karim Ouattara, le Guide-prêtre raélien en charge de la région de Cocody-Bingerville s'est prononcé sur la notion de paradisme. (Ph: lepointusr.com)

Karim Ouattara, le Guide-prêtre raélien en charge de la région de Cocody-Bingerville s’est prononcé sur la notion de paradisme. (Ph: lepointusr.com)

CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 1er-5-2016) Alors que l’ensemble des citoyens du monde s’attelaient, le dimanche 1er mai 2016, à célébrer la fête du travail, à travers des défilés et des revendications syndicales à l’endroit des employeurs et surtout de l’Etat, les raéliens quant eux, se sont illustrés par des activités pour mieux expliquer la notion de paradisme pour un monde sans travail, voire un paradis terrestre.

En Côte d’Ivoire, la communauté raélienne s’est donnée rendez-vous dans le quartier chic de Cocody, au sein de son centre d’information pour échanger autour du thème : ‘’1er mai rebaptisé journée mondiale du paradisme’’. Face aux journalistes, le conférencier du jour s’est attardé sur les raisons qui fondent le mouvement des raéliens à rebaptiser le jour de la fête du travail. « Nous avons une autre lecture de la notion du travail », a d’emblée noté Karim Ouattara.

Puis le guide-prêtre, en charge de la région de Cocody-Bingerville d’ajouter que le travail est en voie de disparition dans la philosophie raélienne. Etayant cette affirmation avec un élément vidéo mettant en avant un expert du nom de Paul Jonion. Selon qui le remplacement des ouvriers par les robots a été longtemps au centre des préoccupations des capitalistes. Cela pour empocher la marge bénéficiaire des employés, d’autant que les robots n’ont aucune prétention salariale.

Selon le conférencier, la disparition du travail avec l’évolution de la science a entraîné un énorme déséquilibre entre les pauvres et les riches. Conséquences, l’Ong Oxfam indique que 1% de la population détient toutes les richesses du monde et ferme les yeux sur les nombreuses difficultés en termes d’éducation, de santé, de logements et d’alimentation auxquelles l’humanité doit faire face.

« Alors que l’on a besoin de seulement 5 milliards dollars pour supprimer la faim dans le monde, le budget militaire mondial est estimé à 1630 milliards dollars », s’est stupéfait Karim Ouattara. Face à tous ses défauts du capitalisme, il a fait cas de la proposition du mouvement des raéliens qui se résume essentiellement au paradisme qui, selon lui, est un système alternatif qui dispense les humains de toute contrainte du travail. Mieux, ce système révolutionnaire ne « promeut pas l’argent comme c’est le cas avec le capitalisme qui a contribué à déshumaniser les hommes ».

Pour lui, grâce à ce système, des robots seront conditionnés pour tous les travaux ordinairement dévolus aux hommes. Dans la foulée, il a relevé le cas du port d’Amsterdam, l’un des plus grands au monde qui utilise déjà l’automatisation pour juguler le flux régulier des marchandises. Ainsi que les récentes constructions des séries 5 et 6 de Bmw qui ne font intervenir que des robosts du début à la fin de la chaîne de montages des véhicules.

Cependant, selon lui, plutôt que les patrons d’entreprises gardent par devers eux la grande manne financière générée par l’utilisation des robots, ils doivent penser à une juste répartition, au risque de créer un dysfonctionnement du système capitaliste déjà agonisant. « Le monde évolue et nous sommes arrivés à un moment où il faut transférer le travail aux robots pour qu’en retour, tous bénéficient sans exception, des retombées de cette évolution », a fait savoir le prêtre raélien.

Idrissa Konaté

 

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