Promotion de la profession : L’Ordre des sages-femmes et maïeuticiens voit le jour #Santé
CIV lepointsur.com (Abidjan, le 12-10-2015) Au cours d’une Assemblée générale ordinaire tenue à l’Infas de Treichville le samedi 10 octobre 2015, Mme Bamba épouse Tiémoko Mahoua a été portée à la tête de l’Ordre des sages-femmes et maïeuticiens de Côte d’Ivoire en présence de l’Inspecteur général de la Santé qui représentait, pour la circonstance, Mme le ministre de la Santé et de la lutte contre le VIH/SIDA.
Les propos de la première présidente de l’Ordre des sages-femmes et maïeuticiens de Côte d’Ivoire ont été plutôt conciliateurs. Invitant ses consœurs à l’union, en vue de promouvoir la profession de sage-femme qui, selon elle, est « une profession médicale à compétence limitée ». « Unissons-nous pour bâtir une profession forte », a suggéré dame Bamba.
Dans la foulée, elle n’a pas manqué de rappeler les principales missions de l’Ordre. Ainsi, l’Ordre des sages-femmes et maïeuticiens de Côte d’Ivoire contribuera à réglementer et contrôler l’exercice du métier, à veiller à la qualification professionnelle des membres et au respect des règles d’éthique et de déontologie indispensables à l’exercice de la profession.
En plus, Mme Bamba épouse Tiémoko Mahoua a rappelé que l’ordre aura aussi pour mission de veiller au respect des principes de moralité, de probité et de dévouement. « Le devoir principal de la sage-femme et du maïeuticien est de respecter toute vie humaine, d’assister et de soigner les femmes pour leur permettre de rester en vie et en bonne santé malgré l’épreuve d’accouchement », a-t-elle noté.
Faut-il le rappeler, l’Ordre des sages-femmes et maïeuticiens de Côte d’Ivoire a été porté sur les fonds baptismaux par la loi N°2014-133 du 24 mars 2014. Cet instrument de valeur sacerdotale regroupe l’ensemble des praticiens concernés.
Ephraïm Aboubacar