Actualite

Pression démographique : La politique d’immigration de la Côte d’Ivoire dénoncée par un parti politique #FNDR


CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 4-10-2016) « Aucun développement ne peut se faire sans une réelle politique de gestion migratoire et une sécurisation des frontières », fait remarquer Didier Brou, Président-fondateur du Front National Démocratique et Réformiste (FNDR) lors d’un meeting qu’il animait le samedi 1eroctobre 2016 à Niangon-Lokoa.

Devant une foule composée des chefs traditionnels de ce village-quartier de Yopougon, plusieurs associations de femmes et des jeunes, le leader de la formation politique qui se réclame de l’idéologie nationaliste a exposé leur vision du développement de la Côte d’Ivoire. Pour lui, en effet, la politique d’immigration pratiquée par la Côte d’Ivoire depuis son accession à l’indépendance est caduque.

A juste titre, il poursuit pour indiquer que les problèmes auxquels les Ivoiriens sont confrontés à l’heure actuelle notamment le chômage des jeunes, la cherté de la vie les difficultés d’accès aux soins médicaux et au logement, l’insuffisance des infrastructures éducatives et la réconciliation nationale imposent  que les gouvernants lèvent « les réserves sur la gestion migratoire » pour adopter une politique saine et rigoureuse.

« La Côte d’Ivoire n’a pas une politique migratoire saine  et le pays s’efforce d’ignorer que contrôler les entrées et les sorties des personnes sur son territoire est une tâche régalienne », a-t-il déploré. C’est pourquoi, le Président de cette formation politique née en 2010 a dénoncé la porosité des frontières ivoiriennes dans un contexte de montée du phénomène du terrorisme dans le monde.

Selon Didier Brou, l’immigration incontrôlée a des conséquences néfastes sur les conditions de vie des populations ivoiriennes et est également source d’instabilité et d’insécurité car, elle conduit à la réduction des superficies de terres arables pouvant entraîner des conflits fonciers et  intercommunautaires.

Face à ces défis, le FNDR préconise une « politique de priorité nationale » en matière d’emploi, de logement, de santé, d’éducation  et aussi « distinction entre nationaux et non nationaux par la délivrance d’une carte de séjour » aux populations étrangères afin de maîtriser la dynamique de la population. A cet effet le FNDR recommande aux gouvernants d’aborder le sujet de l’immigration « sans tabou, ni peur, ni exagération ».

Idrissa Konaté

 

Commentaires

commentaires