Point Sur

Meeting de la JFP réprimé/ 3 presonnes poignardées


Des individus reconnus comme étant des supplétifs des FRCI (Ph: Dr)

Des individus reconnus comme étant des supplétifs des FRCI (Ph: Dr)

Un meeting de la Jeunesse du Front Populaire Ivoirien (JFPI), parti de Laurent Gbagbo a été violemment dispersé à Abidjan, samedi 5 avril 2014, à Port-Bouët.

Le bilan fait état de « trois blessés qui ont été poignardés« , selon le président de cette jeunesse de l’opposition, Koua Justin joint par téléphone.

En effet, des personnes reconnues comme des supplétifs des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), selon des témoins, s’en sont pris aux policiers et gendarmes déployés pour encadrer le rassemblement avant de disperser violemment les militants du FPI, faisant parmi leur rang trois blessés. Pourtant, à en croire Koua Justin « toutes les dispositions ont été prise » avec les autorités de cette commune. « Il y a eu des tirs à balles réelles alors que nous avons pris toutes les dispositions avec la mairie afin de tenir notre meeting à la    place Laurent Gbagbo de Port-Bouët. Il y a eu trois blessés poignardés, » a révélé le président de la JFPI.

Des chaises, bâches et le matériel de sonorisation installés ont été également détruits par ces personnes.

KOUA JUSTIN JFPI

Koua Justin (au centre) au cours d’une conférence de presse (Ph: Dr)

Un rassemblement de la JFPI, avait déjà été dispersé dans des conditions similaires en novembre 2011, à la même place à Port-Bouët mais aussi dans d’autres quartiers d’Abidjan et des villes de l’Intérieur pays. Ces violences interviennent dans un contexte de crispation de la situation socio-politique après le transfèrement du leader des “Jeunes Patriotes’’ pro-Gbagbo, Charles Blé Goudé, à la Cour pénale internationale.

Le gouvernement et le FPI, le principal parti de l’opposition, s’accusent mutuellement d’avoir rompu le dialogue politique ne cours.

Dénonçant de « graves dérives totalitaires » du pouvoir d’Abidjan, l’ex-parti présidentiel a fait savoir lundi dans un communiqué qu’il se préparait à organiser « dans les meilleurs délais et dans une logique de ripostes graduées » de « grandes actions de masse ».

A qui profitent ces violences qui entravent à la bonne marche vers la décrispation de l’atmosphère sociopolitique déjà tendue en Côte d’Ivoire ? La question mérite d’être posée.

Serges Mignon

 

 

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