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Lu pour vous:Postscriptum/ Le message de Zio et compagnie


Le président de l'Olped Zio Moussa (Ph:Dr)

Le président de l’Olped Zio Moussa (Ph:Dr)

A la suite de la sanction disciplinaire qui frappe le président de l’Unjci Traoré Moussa, Alafé Wakili et certains organes de presse, l’Olped a conduit une curieuse médiation à l’issue de laquelle, il demande la levée de la sanction qui frappe les journaux bleus et demande en des termes à peine voilés au Cnp de maintenir les sanctions contre Traoré et Alafé. Cela n’est pas bien grave à côté du vrai message que Zio Moussa veut faire passer. Le président de l’Olped écrit : « L’Observatoire de la liberté de la presse, de l’éthique et de la déontologie (OLPED), conformément à ses missions, adresse, ce jour, une lettre au gouvernement de Côte d’Ivoire pour attirer son attention sur la corruption de la société ivoirienne. Cette corruption, fille de l’impunité, constitue, encore aujourd’hui, le mur presque infranchissable sur le chemin de l’émergence en seulement sept (07) petites années. Chemin ô combien difficile et pourtant ô combien valorisant, que le peuple de Côte d’Ivoire a hâte d’emprunter ! »

Qui est Zio Moussa pour parler de la sorte ? A qui s’adresse-t-il ? Au Cnp ou aux Journalistes de Côte d’ivoire pour qui, il est censé travailler? Il ne faut pas être naïf.

Le communiqué de Zio Moussa, ancien patron de Notre Voie, qui souhaite effacer cette parenthèse de sa vie, est destiné en vérité, aux 2000 investisseurs qui sont actuellement à Abidjan dans le cadre du forum ICI 2014. Ne pas le percevoir et  décoder ce message de politicien déguisé, c’est faire preuve de cécité et de manque de maturité politique. La sanction qui frappe Traoré Moussa et Alafé Wakili a été prise le 21 janvier. Le sieur Zio a calmement attendu le 30 janvier en plein travaux  de ICI 2014 pour faire cette annonce. Le timing de cette déclaration permet facilement de déduire qu’en réalité, Traoré et Alafé ne sont que des alibis en béton au président de l’Olped pour faire passer son message. Il veut  dire aux invités du Cepici : « Ne prenez aucun engagement pour investir ici car le pays d’Alassane Ouattara est corrompu. Repartez avec votre argent. C’est pour cela que moi-même, je viens d’écrire au président de la République  pour lui demander de prendre des mesures contre la corruption ».

Pourquoi Zio Moussa n’écrit pas au Secrétaire national en charge de la bonne gouvernance et au renforcement des capacités ou à la Haute autorité en charge de la bonne gouvernance. Au demeurant, il aurait même pu écrire à la ministre de la Communication Affoussiata Bamba Lamine. Que nenni, c’est le président de la République Alassane Ouattara qui intéresse Zio Moussa. En écrivant directement au « Grand Chef » selon la terminologie de l’Eléphant déchainé, son message a plus de chance de retenir l’attention des 2000 visiteurs qui séjournent actuellement en Cote d’Ivoire.  C’est trop gros. Les journalistes ont-ils mis Zio Moussa à la tête de l’Olped pour s’occuper des problèmes de la presse ou pour faire le diagnostic de ce qui doit amener la Côte d’Ivoire vers son émergence ?  Vivement qu’à la réception de sa lettre qui n’est même pas encore déposée au service courrier de  la présidence,  les services de Ouattara lui adressent une réponse qu’il n’oubliera pas de sitôt. Une réponse qui doit être médiatisée pour  le rappeler à l’ordre. Ce genre d’individus, ont souvent besoin de fermeté pour retrouver le droit chemin.

K. Marras ( intérim) dans L’EXPRESSION du Samedi 1er Février 2014.

L’analyse du site www.lepointsur.com

Et si c’était pour attirer l’attention de Ouattara ?

On ne peut pas parler de corruption s’il n’y a pas de corrupteur. Même si la sanction qui frappe nos confrères est qualifiée de « Tentative ». Qui a tenté cette corruption ? Le nom de Mme Kaba Nialé, ministre auprès du Premier ministre, chargée de l’Economie et des Finances est cité dans cette affaire. Mais, il n’y a pas de position claire du Gouvernement.

Cette déclaration de l’Olped adressée au chef de l’Etat  répond-elle aux démarches administratives ? Là, c’est une autre paire de manche.

Mais, ici comme pour une tentative de corruption des personnalités sont frappées par une sanction sévère, il faut que la vérité éclate au grand jour sur celle dont le nom est cité dans cette scrabbleuse affaire.

Le Président Alassane Ouattara est un économiste. A ce titre, la ministre auprès du Premier ministre, chargée de l’Economie et des Finances est une incarnation voilée de sa personnalité tout comme les autres ministres du Gouvernement Duncan. C’est donc, les intérêts économiques d’une Côte d’Ivoire émergente en 2020, avec moins de corrupteurs qui est en jeu. Il faut que l’Etat qui a tous les moyens de faire une enquête minutieuse le fasse afin que la vérité dont il est question éclate. Et que le masque tombe afin que les rumeurs prennent fin.

La rédaction (www.lepointsur.com)

 

 

 

 

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