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Les trois leaders politiques ivoiriens réunis en Côte d’Ivoire pour la première fois depuis avril 2011


Abidjan, 01-07-2021 (lepointsur.com) À Barthelemy Zouzoua Inabo : Ton Camarade est rentré au pays ce mercredi 30 juin 2021. Retour de France. Main dans la main avec Gnian Gougoussi. Enfin… Une chose à noter, pour la première fois, depuis avril 2011, les trois leaders de la politique en Côte d’Ivoire, B87, AO79 et LG76 sont présents sur le territoire ivoirien. Maintenant, que vont-ils faire dans les jours, les mois qui viennent ? Chacun va-t-il se retrancher dans son parking partisan et clôturé par l’orgueil et guetter le faux pas de l’autre ou quelqu’un va-t-il prendre l’initiative de les rapprocher ? Nous observons…

“ Il la joue tactique comme au jeu de « qui perd gagne ». S’il lâche un bout, c’est qu’il tient fermement, une autre branche. ’’

Une chose est sûre : ton Camarade et son aîné se parlent. Les contacts sont rétablis depuis le mois de novembre 2020. La question au centre des débats entre les deux hommes le futur du rassemblement au pouvoir. Ton Camarade ne désespère pas de revoir son aîné et son parti reprendre leurs places. L’ainé est un fin manœuvrier. C’est lui qui avait dit « la politique est la saine appréciation des réalités du moment ». Il a la calculatrice en main. Il a ses proches à l’extérieur et en prison. Il la joue tactique comme au jeu de « qui perd gagne ». S’il lâche un bout, c’est qu’il tient fermement, une autre branche.

Ton Camarade a appris à faire la politique. Il n’est plus seulement banquier. Il sait diviser pour régner. Il redoute l’alliance des opposants, notamment celle B87 et LG76. Les prochains mois seront déterminants et palpitants en prévision de 2025.

“ Se nourrir à Abidjan et en Côte d’Ivoire doit devenir technique… ’’

Une commission pour ton Camarade, au moment où il revient au pays : la société civile porte la grogne des consommateurs ivoiriens. Elle dénonce la cherté de la vie : « Le coût du kilo de la viande qui a augmenté de 2500 à 3000 F avec os, 3500 F sans os ;

– Le kilo de riz a connu une augmentation de 100 à 150 F selon les qualités de riz. Même l’attiéké, qui est devenu le second accompagnement après le riz, est devenu cher ;

– Le prix de la tonne de ciment est passé de 65 à 100 000 F CFA ;

– Le coût du carburant lui aussi ne fait que grimper et cela se répercute sur le coût de tous les produits ». Extrait de la déclaration de la présidente de l’ACI… Oui, oui, la même-là…

Elle dit aussi que « le ministère du commerce ne maîtrise pas les prix car, chaque commerçant applique les prix qu’il veut et les populations sont livrées à elles-mêmes ».

“ La Covid-19 et la crise sécuritaire dans les pays producteurs, perturbent à la fois le renouvellement du cheptel et l’importation à Abidjan. Conséquence, les prix fluctuent sur les marchés en raison de l’offre et de la demande. ’’

Je me suis rapproché du ministère du Commerce et de l’Industrie. Pour ce qui concerne la viande de bœuf : la Côte d’Ivoire est dépendante des pays de l’interland. La production nationale ne suffit pas pour couvrir les besoins des consommateurs. À Abidjan, c’est au moins 500 têtes/jour à l’abattoir. La Covid-19 et la crise sécuritaire dans les pays producteurs, perturbent à la fois le renouvellement du cheptel et l’importation à Abidjan. Conséquence, les prix fluctuent sur les marchés en raison de l’offre et de la demande.

Le ministère du Commerce publie régulièrement des bulletins pour conseiller utilement les consommateurs sur la disponibilité des produits sur le marché et les variations de prix. Il est surtout question de changer les habitudes de consommation ou du moins, les adapter. « Privilégier les produits de saison et faire ses menus en fonction ».

Se nourrir à Abidjan et en Côte d’Ivoire doit devenir technique…

Bon, je m’en vais dans les 18 Montagnes…

Par Fernand Dédeh

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