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Humanisme : l’Université Peleforo Gon Coulibaly mobilise des poches de sang #Korhogo


Le Professeur Vanga Adja Ferdinand, vice-président de l’UPGC, chargé de la planification, de la programmation et des relations extérieures expliquant les motivations du don de sang.

CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 25-7-2017) Sous l’impulsion du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique et en partenariat avec le Centre national de transfusion sanguine (Cnts), l’Université Peleforo Gon a organisé une opération de don de sang à l’esplanade de la direction de ladite université.

L’opération de don a mobilisé l’ensemble de la communauté universitaire, dont plus de 1000 étudiants qui ont ainsi, volontairement, accepté de donner leur sang pour sauver des vies. « Depuis l’existence de notre université, nous avons toujours organisé des opérations de don de sang. Cette sixième édition a un cachet particulier : Pendant cette période des jeux de la francophonie dans notre pays, les visiteurs sont nombreux et par conséquent le besoin en sang s’accroit et également, nous voulons contribuer à réduire le déficit de poches de sang », explique le Professeur Vanga Adja Ferdinand, vice-président de ladite université, chargé de la planification, de la programmation et des relations extérieures.

Selon lui, en effet, l’opération vise aussi à amener la communauté universitaire à prendre conscience de l’importance du don de sang. Le responsable de la collecte et par ailleurs directeur local du centre national de transfusion sanguine (Cnts), Docteur Yao Patrice, s’est dit satisfait et a salué cette pratique de santé sociale.

Les chiffres recueillis auprès du centre national de transfusion sanguine (Cnts) indiquent que le besoin annuel en poche de sang en Côte-D’ivoire s’élève à 200 000 poches et que pour cette année 2017, il reste une différence de 30 000 poches pour combler le déficit. C’est pourquoi, les autorités sanitaires souhaitent que les populations soient imprégnées de l’importance du don de sang afin d’éviter la pénurie de sang en Côte d’Ivoire.

Soro Djeneba Tiékoungo, correspondante régionale

 

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