Le Ministre Bruno Nabagné Koné accueilli ici par le chef de canton de Tengrela.

CIV-lepointsur.com (6-2-2018) Au cours d’une rencontre avec la chefferie traditionnelle de Kanakônô, suite aux affrontements, le Ministre Bruno Nabagné Koné a apporté sa compassion aux populations de ce village et exhorté les protagonistes au pardon, à la cohésion sociale et à  la paix. Précisant qu’il n’y était pas en tant que médiateur, mais comme fils soucieux de la paix et de la cohésion dans sa région.

« Nous souhaitons l’accalmie définitive, la reprise d’une cohabitation apaisée. Qu’il n’y ait plus de problème de ce type. Une solution sera trouvée. Nous faisons confiance au comité national de médiation mis sur pied et dirigé par la ministre de la Femme, de l’enfant et de la solidarité, Mariatou Koné », explique-t-il.

Poursuivant, il exhorte les populations à toujours résoudre les différends dans la cohésion et l’harmonie. « Le développement ne peut pas s’accommoder des palabres. L’union fait la force. Il ne faut pas du tout que la solution finale paraisse comme une victoire pour un camp sur l’autre. Il faut qu’elle soit au profit de tous, dans l’intérêt de toutes les populations », prône-t-il.

Outre Bruno Nabagné Koné, la délégation était composée de cadres et d’élus de ladite région de la Bagoué, notamment le président du Conseil régional de la Bagoué, Siama Bamba. Notons que les rixes sanglantes qui ont fait quatre morts, en décembre 2017, se sont déroulées autour de la construction d’un collège moderne de la localité de Kanakônô. Ledit ouvrage est une initiative du Conseil régional.

Soro Djeneba Tiékoungo, correspondante régionale

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