Côte d’Ivoire : Affaire 5 millions FCFA détournés à l’UNJCI / Pourquoi Boga Sivori s’acharne-t-il sur Habiba Dembélé ?


Habiba Dembélé présidente par intérim de l'UNJCI (Ph:Dr)

Boga Sivori (Ph:Dr)

Boga Sivori accuse brutalement Habiba Dembélé, la Présidente intérimaire de l’UNJCI d’avoir détourné 5 millions FCFA. Pour qui connait cette dame dont la moralité, le sens du devoir et du professionnalisme ne souffrent d’aucun doute, toute cette histoire n’est qu’une mise en scène grotesque voire une cabale juste destinée à ruiner l’image de la Présidente intérimaire qui aspire diriger cette institution (UNJCI) en vue de lui insuffler une nouvelle âme. Les pratiques au sein de l’UNJCI, prise en otage par les caciques dont Boga Sivori le savons tous, ont considérablement conspué et décapité sa notoriété.

Rappelons-le, le désordre et la corruption morale qui règne depuis peu au sein de la plus importante organisation des journalistes de Côte d’Ivoire sous la houlette des soi-disant gardiens du temple sont à l’origine de la création de l’OJPCI. Et cette « Ebola » qui continue de sévir par des actes anti-confraternels risque de conduire notre structure vers le cimetière.

Dès lors pour nous, il n’y a  plus de doute, la sortie hasardeuse de Boga Sivori est parfumée d’une sorte de règlement de compte. Depuis l’organisation des journées de la liberté de presse, celle qui a eu lieu sous la présidence d’Habiba Dembélé est de loin la plus réussie parce que la présidente a su activer son réseau relationnel pour trouver les moyens nécessaires.

Il est donc assez curieux d’apprendre du président du comité d’organisation de la cérémonie, au cœur de toutes les dépenses et de tous les mouvements financiers qu’il y a eu détournement. Même si c’était le cas, la sagesse, s’il en avait, lui aurait demandé de taire les tensions dans l’intérêt même de l’UNJCI dont ce genre de crises a fini par la décrédibiliser auprès des décideurs et des partenaires.

Dans quel intérêt Boga Sivori a-t-il choisi de se rependre dans la presse pour salir une femme aussi respectable, une consœur ? Les textes de l’UNJCI le permettent-ils ? Boga Sivori ne nourri-t-il pas la secrète ambition de devenir président de l’UNJCI ?

Le chef du village Gnalégribouo est-il lui-même un modèle de moralité ? A-t-il déjà éclairé les populations de Gagnoa sur les « dessous » de la visite du Président de l’Assemblée Nationale dans la région du Gôh ?

Si les hommes qui ont jusque-là présidé aux destinées de l’UNJCI n’ont pas réussi à renforcer la cohésion interne et à raffermir sa notoriété, pourquoi pas aujourd’hui une femme ?

Par Léon SAKI – Afrique Matin. Net

 

 

 

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