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CI : Santé des populations/ Raymonde Goudou Coffie rassure


Tous les CHU seront réhabilités, à l'image de celui de COCODY (Ph: Dr)

Tous les CHU seront réhabilités, à l’image de celui de COCODY (Ph: Dr)

Le Forum économique ICI 2014, ouvert du mercredi 29 au vendredi 31 janvier 2014, a été l’occasion pour la ministre ivoirienne de la Santé et de la Lutte contre le SIDA, Dr. Raymonde Goudou Coffie de rassurer les populations ivoiriennes sur les défis à relever pour garantir leur santé.

La ministre ivoirienne de la Santé et de la Lutte contre le SIDA, Dr. Raymonde Goudou Coffie est titulaire d’un Doctorat en pharmacie de l’U.F.R de Pharmacie de Caen (France). Au cours du Forum économique ICI 2014, qui a ouvert ses portes du mercredi 29 au vendredi 31 janvier 2014, elle a fait une brillante exposition quant à la garantie de la santé des Ivoiriens. Nous en proposons un large extrait.

–         La réorganisation du système sanitaire ;

–         La mise en place d’une offre de soin ;

–         La création d’un établissement hautement spécialisé ;

–         Le développement du partenariat public-privé ;

–         La disponibilité des services publics et privés de santé de qualité ;

–         La disponibilité d’une gamme variée de prestations et d’infrastructures de pointe. Partant de cela, elle estime que sa position en Afrique de l’Ouest et sa place dans l’économie sous-régionale, la Côte d’Ivoire aspire naturellement à redevenir un véritable hub sanitaire régional.

Les objectifs visés

Au nombre des préoccupations et des défis à relever Dr. Raymonde Goudou Coffie vise sur toute cette stratégie :

–         La réduction des évacuations sanitaires hors de la sous-région ;

–         La réduction des coûts indirects des soins (transport, séjour…)

–         La réduction du dépaysement des patients et de leurs accompagnants ;

–         La réponse aux nouveaux besoin de marché de la santé et du bien-être des populations. Face à toute cette volonté, il n’en demeure pas moins que des problèmes de santé subsistent dans la prise en charge de certaines maladies et spécialités telles que :

–         La cancérologie ;

–         La traumatologie ;

–         La dialyse et la greffe rénale

–         La chirurgie complexe (neurochirurgie…)

–         Les examens nécessitant des technologies de pointe (IRM, médecine nucléaire….) A cela s’joutent de nouveaux types de besoin tels que :

–         La chirurgie esthétique et réparatrice ;

–         La mise en forme (thalassothérapie, sur les sites balnéaires, en zone de montagnes.) Toujours dans cette même optique, Dr. Raymonde Goudou Coffie évoque les principaux atouts du système sanitaire ivoirien.

Au chapitre des offres publiques de soins, on compte 1782 établissements sanitaires repartis de la manière suivante :

 

Niveau primaire :

–         1686 ESPC (Etablissements Sanitaires de Premier Contact)

Niveau secondaire :

–         66 HG (Hôpitaux Généraux)

–         17 CHR (Centres Hospitaliers Régionaux)

Niveau tertiaire

–         13 Centres et Instituts spécialisés de soins dont 4 CHU, 1 Institut de cardiologie, 1 SAMU, 5 Unités d’hémodialyse, 1 CNTS (Centre Nationale de Transfusion Sanguine) + 5 antennes à Abidjan et 19 l’intérieur du pays.

 

Ressources Humaines

 

–         Existence de personnels santé qualifiés et compétents.

 

Au niveau du privé lucratif nous avons :

 

–         13 polycliniques ;

–         218 cliniques ;

–         + de 20 laboratoires ;

–         105 cabinets médicaux et 73 cabinets dentaires

–         + de 1000 infirmeries

–         05 Unités de fabrications de médicaments génériques

–         03 Grossistes répartiteurs et

–         + de 700 officines de pharmacies

Au niveau du privé non lucratif

–         Confessionnel et ONG : + de 140 établissements

Dans le cadre du renforcement de son plateau technique de soins, le Dr Raymonde Goudou Coffie fait le point de quelques actions récentes pour améliorer l’offre publique de soins.  C’est entre autres, les infrastructures et les équipements, notamment :

–         Centre d’Hémodialyse : Création au SAMU d’Abidjan (32 postes) ;

Ouverture d’antennes régionales de Yamoussoukro : 10 postes, Bouaké : 10 postes, San-Pedro : en cours CHU Treichville et Yopougon etc.)

Et ceux en cours de réhabilitation pour améliorer  l’offre publique de soins :

 

Hôpital d’Angré (Abidjan) comprenant :

 

–         Un hôpital général de 180 lits ;

–         Un Centre International de Chirurgie Endoscopique et Techniques avancées et Gynécologie de 40 lits ;

–         Hôpital Saint-Joseph Moscati de Yamoussoukro (200 lits) ;

–         Financement Vatican-Etat ;

–         Institut de Cardiologie de Bouaké (150 lits) ; financement BID-Etat ;

–         Centre de Médecine Nucléaire ; financement Etat ;

–         Hôpital Général d’Adjamé (110 lits) ; financement Etat.

Aussi, le premier responsable du système sanitaire ivoirien n’a pas manqué de mentionner le projet de partenariat est de faire appel à des acteurs privées possédant la technologie et les capitaux nécessaires, et d’assurer le transfert de technologie et de savoir-faire. Pour elle, l’Environnement des PPP réside dans un premier temps en l’Existence d’un comité National PPP. Toujours dans le chapitre des PPP, elle met à nu le partenariat public-privé en cours dans le secteur de la santé.

C’est entre autres :

1-    Réhabilitation et mise aux normes du CHU de Yopougon (Abidjan) : Bouygues-SETAO ;

Démarrage des études techniques

2-    Rééquipement de l’Institut de Cardiologie d’Abidjan (ICA) : Groupement DENOS-SETAO ;

Elaboration des listes et des équipements en cours

3-    Contrat avec des opérateurs locaux pour certaines prestations : laboratoires, imagerie, restauration, buanderie, morgue etc.

En Côte d’Ivoire, le PPP recherché dans le secteur de la santé est le suivant :

1-    Centre National de Radiothérapie et d’Oncologie Médicale (Abidjan) ;

2-    Unité de greffe rénale (Abidjan)

3-    Industrie pharmaceutique (Unité de production de médicaments génériques)

4-    Unité neurochirurgie (Abidjan)

5-    Unité de traumatologie (Tiassalé, Toumodi, Korhogo, Soubré)

6-    Institut de la tête et du cou (greffe de cornée, chirurgie réparatrice)

7-    Centre Régional de Radiothérapie (Bouaké)

8-     Réhabilitation et équipement du centre des grands brûlés.

Il faut noter que dans les années 1990-1999, la Côte d’Ivoire représentait déjà un Hub sanitaire régional pour certaines spécialités présentées. « C’est possible, ici et maintenant, pour une Côte d’Ivoire émergente en 2020 », a-t-elle conclu.

Par Sériba Koné

 

 

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