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[Soubré/Surpris en train de voler un mouton] Il affirme avoir voulu chasser l’animal qui tentait de renverser une moto en stationnement


Soubré, 22-06-2023 (lepointsur.com) Les éléments de la police nationale et les populations de Soubré n’en reviennent toujours pas de l’argument farfelu avancé par un présumé voleur de bétail appréhendé dans la soirée du mercredi 21 juin 2023.

Pris en flagrant délit portant sur un bélier dans cette ville située dans le sud-ouest de la Côte d’Ivoire, dans le district de Bas-Sassandra, le nommé K.K.G. a voulu berner les forces de l’ordre, avec une histoire à dormir débout. C’était surtout sans compter sur la vigilance des éléments du Commissariat de Police de Soubré.

Selon nos informations, c’est aux environs de 18h, le mercredi 21 juin 2023, que les évènements se sont déroulés. Informé de ce qu’un individu suspect portait un mouton sur son cou, l’officier de permanence au Commissariat de Police de Soubré s’est alors immédiatement rendu sur les lieux avec une équipe de patouille. Une fois sur les lieux, le nommé K.K.G. domicilié au quartier camp manoir a été interpellé avec un gros bélier en sa possession.

« Interrogé sur la propriété du mouton, il a déclaré avoir voulu chasser le mouton qui tentait de renverser une moto en stationnement », rapporte une source sécuritaire. Ne croyant pas aux dires du sieur K.K.G., surtout que l’argument avancé pour sa défense ne tient pas du tout la route, les policiers ont embarqué le présumé voleur avec sa prise du jour.

Arrivés au Commissariat de Police, l’officier ferra une belle découverte sur  K.K.G qui, n’était visiblement pas à son premier forfais. Fouillant dans la base de données de la police, il va en effet découvrir que l’individu avait déjà été déféré pour le vol de deux (02) autres moutons.

En attendant donc d’être situé sur son sort, ce récidiviste de vol de mouton a été mis derrière les barreaux, hors d’état de nuire pour le plus grand bonheur des populations de Soubré, particulièrement les propriétaires et commerçants de moutons qui, n’auront plus à craindre pour leur bétail.

Georges Kouamé

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