Sortie contre Soro : Banny gagnerait à se taire sur le chemin de la présidentielle
Soro Kigbafori Guillaume, le rebelle, le nouveau punching bag, sac de boxe. Le contre exemple de droiture qui a cette fortune subite et douteuse disent-ils. Ce taxé de parvenu, aujourd’hui Président d’une Assemblée Nationale, celle de la Côte d’Ivoire. Il avait tout de même, occupé le poste de ministre du Programme dans le 9ème gouvernement de la 2ème République sous Banny qui l’accuse désormais…
Le bruit de ses mains sales court. Il a accepté de les salir pour un lendemain meilleur pour les Ivoiriens selon lui… ici, le verre sera à moitié plein ou vide selon l’œil qui l’appréciera. Mais ce Soro là devant la réalité n’a jamais fait de désaveu.
Par contre, l’ex-Président de la CDVR, tout puissant patron de la BCEAO, impuissant caméléon, sinon passif complice de ces fameuses casses de l’institution dont il avait les rennes. Il ne dit mot jadis… Soudain bavard quand sa mémoire lui échappe lorsqu’il pense voir à l’horizon le sacre présidentiel.
Charles Konan Banny a oublié ses supplications aux pieds du rebelle qui fit de lui Premier-ministre. Juste un autre oubli dans la série de ses oubliettes dont le scandale du Probo Koala qui contrairement aux crimes de la rébellion, donc ceux imputés à l’ex Fesciste en chef, continuent de faire des victimes…
Combien est-ce regrettable, de cette génération de politiciens ivoiriens, nombreux oublient que lorsqu’on pointe quelqu’un du doigt, on a trois doigts qui nous montrent systématiquement nous-mêmes… Il est évident que la critique est facile, mais l’autocritique bien moins. Pointer du doigt, c’est aussi juger, alors qu’il serait plus sage de s’auto-juger avant. Allez le dire à tous ceux qui soudain apportent jugements et déclarations inopportunes envers autrui, alors qu’ils semblent eux-mêmes avoir des cadavres dans le placard…
Eyann
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