lepointsur.com (Abidjan, le 3-7-2015) La salle des fêtes du Sofitel Hôtel Ivoire abrite depuis lundi 3 août 2015 une consultation régionale sur la recherche de solutions durables aux problèmes de gestion des subventions accordées par le fonds aux Programmes nationaux de lutte contre le VIH/SIDA, la tuberculose et le paludisme. A l’ouverture de cette rencontre qui s’étendra sur deux jours, le Directeur général de la Santé, représentant le ministre de la Santé et de la lutte contre le Sida a dit toute la satisfaction de la Côte d’Ivoire à d’accueillir cette rencontre internationale.

Pour le Pr Boa Yapo Félix, « cette rencontre…est la preuve que nous avons des préoccupations communes pour lesquelles des solutions mutuelles mériteraient d’être trouvées ». Puis d’ajouter qu’elle « traduit la volonté du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme d’accompagner les Etats africains dans leur politique de lutte contre ces pathologies ».

Poursuivant, il a regretté le faible taux d’exécution budgétaire des programmes de lutte dans le cadre de ces trois maladies, respectivement à 33% pour le PNLS, 39% pour le PNLT et 58% pour le PNLP, malgré la mise à disposition des ressources. « C’est la raison pour laquelle, nous avons suscité auprès du Fonds mondial, cette consultation régionale, afin d’échanger sur les questions opérationnelles liées à la mise en œuvre des subventions allouées et à proposer des approches communes pour l’amélioration des capacités d’absorption des subventions et la performance des programmes de Lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme », a-t-il précisé.

Avant lui, Mireille Prince David est revenue sur la nécessité pour les pays demandeurs de revoir la formule d’allocation budgétaire, s’ils veulent être éligibles. Pour la représentante du Conseil d’administration du Fonds mondial, c’est une véritable opportunité à saisir. Car selon elle, « nous sommes tous concernés par ces trois maladies ». « Ce serait irresponsable de laisser tant d’argent (Ndlr : 830 millions d’Euros sont en jeu) pour de petits détails », a-t-elle mis en garde.

Faut-il le rappeler, cette rencontre qui réunit onze pays dont le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Tchad, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Niger, la Rdc, le Rwanda, le Sénégal et le Togo se tient sous le leadership de la Côte d’Ivoire en collaboration avec les deux circonscriptions africaines du Conseil d’administration du Fonds mondial.

Idrissa Konaté

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