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Rentrée politique du Fpi : Affi N’Guessan : ‘’Sangaré et consorts ne font plus partie de la direction du parti’’Frontpopulaireivoirien


CIV-lepointsur.com (Abidjan, 2-3-2016) En marge de la rentrée politique du Front populaire ivoirien, son président a animé une conférence de presse dans les locaux dudit parti à Attoban dans la commune de Cocody. Au cours de cette rencontre avec les journalistes, Pascal Affi N’Guessan a mis les pendules à l’heure concernant la direction du Fpi.

Le président du Fpi met les frondeurs en garde

Sangaré Aboudramane, chef de file des frondeurs du Fpi.

Sangaré Aboudramane, chef de file des frondeurs du Fpi.

Le président du Fpi estime que le temps qu’il a donné pour trouver une issue négociée à la crise qui prévalait au sein du parti créé par Laurent Gbagbo est arrivé à son terme. « Nous avons laissé la porte ouverte en donnant une chance à la conciliation pendant un an », soutient-il. Puis d’ajouter que c’est volontairement qu’il a laissé prospérer la situation de bicéphalisme à la tête de sa formation politique pendant un an.

Cependant, il considère que le temps est venu de passer à de nouveaux défis si, telle est que la volonté du Front populaire ivoirien est de reconquérir le pouvoir d’Etat. Toute chose qui, selon lui, passe par le repositionnement du Fpi dans les institutions de la République. Bien entendu, cela ne saurait s’accommoder « des positions d’enfantillage » observées au cours de ces derniers mois.

« Il y a un seul Fpi, c’est un seul parti reconnu par l’Etat de Côte d’Ivoire. Sangaré et consorts ne font plus partie de la direction du parti », a laissé entendre Pascal Affi N’Guessan à l’endroit des frondeurs. Puis de lever le coin du voile sur la nouvelle direction du Front populaire ivoirien, constituée de 176 personnes, de laquelle sont exclus Sangaré Aboudramane et tous les autres frondeurs. Dans la foulée, il a annoncé la participation de sa formation politique aux législatives. « Il n’y a pas de raison que nous ne soyons pas aux législatives », a-t-il indiqué.

Il a insisté pour dire que le Fpi est devenu une affaire nationale qui va au-delà des militants. D’autant plus que, des gens sont morts et plusieurs autres embastillés à cause du Front populaire ivoirien. « Nous ne devons pas continuer dans l’enfantillage », a insisté le président Pascal Affi N’Guessan.

Idrissa Konaté

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