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Région du Gboklè/ Policiers, gendarmes et Frci érigent des barrages et rackettent


Le vieux pont de Sassandra sur le fleuve du même nom. A l'époque où le cacao était grandement exploité dans la région et Sassandra un port plus important que celui de San Pedro

Le vieux pont de Sassandra sur le fleuve du même nom. A l’époque où le cacao était grandement exploité dans la région et Sassandra un port plus important que celui de San Pedro

Barrages par ci, rackettes par là. Voici ce à quoi s’adonnent les Forces républicaines (Frci), policiers et gendarmes dans la région du Gboklè, précisément dans la commune de Sassandra. Ce, au nez et à la barbe des autorités administratives et élus. Selon notre correspondant de la région du Hambol actuellement en vacances dans la région, « la sale besogne » des forces tripartites commence à l’ancien corridor démantelé par les autorités.

A cet endroit précis situé à 3 km de polibrousse, un village de la commune de Sassandra, le contrôle des taxis-brousses est fait par les Frci. Ici, le chauffeur doit payer la somme de 1.000 FCFA aux Frci. A Sahoua, un autre village de Sassandra, il y a un barrage mixte Frci-gendarmes. Là, le chauffeur doit s’acquitter de 2.000 FCFA pour lever le barrage. A Lobakouiya il y a un seul barrage des Frci, le moins cher d’ailleurs, qui est de 500 FCFA. Le constat est le même en ville où la police a fixé un taux de 2.000 FCFA, selon les différents chauffeurs de taxis-brousses, avec qui notre correspondant a pu échanger.

La région du Gboklè, et précisément la ville de Sassandra serait-elle hors de la Côte d’Ivoire, quant aux différentes décisions prises par le ministre délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi relatives au retrait des Frci sur les voies et le démantèlement des barrages fictifs?

Le ministre délégué à la Défense a effectué une visite surprise sur l’axe Agboville-Abidjan. Ce voyage dans l’Agnéby a permis à Koffi Koffi Paul de s’imprégner de la réalité sur le terrain. Notamment, le comportement peu recommandable de certains soldats des Frci. « Cette mission va se poursuivre sur l’ensemble du territoire. Elle s’explique par la volonté du Premier ministre d’appliquer effectivement les décisions du gouvernement visant à supprimer les barrages illégaux et lutter contre le racket », a précisé le ministre délégué.

Afin de mieux lutter contre le racket dans le secteur du transport routier  la l’Etat de Côte d’Ivoire a autorisé 33 barrages.

Kpan Charles

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