lepointsur.com (Abidjan, le 10-8-2015) Dans sa volonté de promouvoir les Droits de l’Homme, le Cidh (Comité ivoirien des Droits de l’Homme) ne manque de stratégies. La dernière en date est l’université des vacances qu’elle vient d’initier au profit des populations. C’est la principale information donnée par son président lors de son passage le lundi 10 août 2015 à la rédaction de Lepointsur.com.

La première édition de cette rencontre studieuse se tiendra du lundi 17 au mardi 18 août 2015 dans la commune de Bingerville, avec au centre des intérêts, trois modules essentiels. Notamment, Droits de l’Homme et épanouissement individuel et collectif, Promotion du genre et égalité et Culture de la paix, Culture démocratique et cohésion sociale. Trois sous-thèmes, à savoir, respect des Droits de l’Homme en période électorale et Mécanisme de la justice transitionnelle accompagneront ces trois modules.

Le thème retenu est, ‘’La jeunesse face au défi du respect des Droits de l’Homme dans le processus de démocratisation de la Côte d’ivoire’’. « Cette université que nous que nous voulons institutionnaliser, se présente comme une université populaire, un cadre de formation et d’échanges », a indiqué Fondio Zoumana. Puis de préciser que des experts de l’Onuci viendront donner l’enseignement nécessaire aux participants.

Selon lui, l’objectif recherché à travers cette université, c’est de promouvoir davantage les Droits de l’Homme auprès de la jeunesse, en vue de la consolidation de la démocratie. Mieux, il insiste pour dire que dans la durée, l’université des vacances contribuera à développer les notions générales des Droits de l’Homme et leur importance pour l’individu et la société, expliquer l’importance des principes démocratiques et des valeurs de la culture et de la paix. Enfin, l’université permettra de montrer l’importance de la promotion du genre pour l’égalité des citoyens.

Faut-il le noter, le Comité ivoirien des Droits de l’Homme est une organisation non gouvernementale dont l’objectif est la promotion, la protection et la défense des Droits de l’Homme. Il a été fondé en décembre 2011 suite aux crises à répétition dont le clou a été les violences postélectorales au lendemain du second tour de l’élection présidentielle d’octobre 2010.

Depuis, il s’est assigné pour principales, le développement social par la promotion des Droits humains, l’assistance aux personnes démunies en vue de la reconnaissance de leurs Droits et la lutte contre toutes formes d’impunité et les violations de Droits humains et la sensibilisation des gouvernants et des populations sur le respect des Droits de l’Homme.

Idrissa Konaté

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