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[Polémique aux Trace Awards 2023] La victoire de Roseline Layo suscite la colère des Camerounais


Abidjan, le 23-10-2023 (lepointsur.com) Les Trace Awards, un événement majeur dans le monde de la musique africaine, ont récemment suscité une vague de controverse au Cameroun. Les artistes et les fans camerounais expriment leur indignation quant à la victoire de l’artiste ivoirienne Roseline Layo, au détriment de Libianca, une star montante originaire du Cameroun, malgré les impressionnantes réalisations de cette dernière.

La colère des Camerounais repose sur le fait que Libianca est titulaire de six disques de platine dans six pays différents, à savoir l’Australie, l’Angleterre, la Suisse, le Canada, les États-Unis et la France. Ce succès international a propulsé Libianca au sommet de l’industrie musicale, faisant d’elle l’une des artistes les plus acclamées au Cameroun et sur le continent africain.

La controverse a éclaté lorsque le prix prestigieux des Trace Awards a été décerné à Roseline Layo, une artiste ivoirienne dont la notoriété est indéniable, mais qui n’a pas atteint les sommets internationaux que Libianca a conquis. Pour de nombreux Camerounais, cette décision a été perçue comme un affront à leur talent musical local et comme une préférence pour les artistes ivoiriens.

Les médias sociaux et les forums de discussion ont explosé de messages de mécontentement et d’incompréhension. Les fans de Libianca se sont mobilisés pour exprimer leur soutien et leur admiration pour leur artiste préférée, insistant sur le fait que ses réalisations extraordinaires auraient dû la consacrer gagnante aux Trace Awards.

Face à cette polémique, certains observateurs estiment que les Trace Awards doivent revoir leur processus de sélection et leur transparence. Il est important de garantir que les artistes les plus méritants, qu’ils soient ivoiriens, camerounais ou d’autres nationalités, soient récompensés équitablement.

Dans un contexte musical africain en constante évolution, cette controverse aux Trace Awards met en lumière les enjeux de l’équité, de la reconnaissance des talents et de l’importance de mettre en avant les artistes qui ont réussi à conquérir des marchés internationaux. La colère des Camerounais reflète le désir de voir leur musique et leurs artistes célébrés et honorés à leur juste valeur, sans distinction de nationalité.

Il convient de mentionner que cette célébration des talents et des artistes s’est déroulée le samedi 21 octobre dernier à Kigali, au Rwanda.

Médard KOFFI

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