Point Sur

Ouverture du procès des 41 maisons de l’ex-Ran PK6 rasées/ Fouad Omaïs soupçonné de corruption à hauteur 300 millions FCFA.


Une vue de la manifestation des victimes à la Brigade de la gendarmerie (Ph: Dr)

Une vue de la manifestation des victimes à la Brigade de la gendarmerie (Ph: Dr)

Lundi 2 juin 2014, pression, méditation, montée du taux d’adrénaline, beaucoup de responsabilité à prendre dans la tête. Voici les conditions dans lesquelles les avocats étaient plongés à l’ouverture du procès des plaidoyers des 41 maisons de l’ex-Ran PK6. Et pour cause. Il s’agissait d’une affaire dans laquelle un milliardaire de la trempe de Fouad Omaïs est soupçonné d’avoir injecté environ « 300 millions FCFA, pour corrompre tout une chaîne » de décideurs.
Conséquence, le 11 avril 2014, un bulldozer et un Caterpillar réduisaient la cité ex-Ran PK6 en amas de gravats, à Marcory Zone4C. Et depuis, les populations évaluées à environ mille personnes vivent soit chez des parents ou des connaissances ou sous la seule bâche dressée à l’opposé des décombres. Quant aux plus petits, ils sont dans des familles d’accueil. L’année scolaire en cours pour les élèves et étudiants a pris fin, depuis le 11 avril, jour de la démolition de leurs maisons.
A l’ouverture du procès consacré essentiellement aux plaidoyers des avocats, le Président du tribunal, Coulibaly Hamed est resté très attentif. Selon les avocats des victimes de PK6, l’objectif principal de la plaidoirie était qu’ « avant de trancher sur le fonds, il y avait urgence à prendre des mesures conservatoires, dont le versement déjà d’une provision pour le bien des riverains d’un montant de 400 milles FCFA. »
Pour la seconde journée de l’ouverture du procès qui est prévue au 12 juin 2014, consacré toujours aux plaidoyers des avocats, l’affaire a été renvoyée en Chambre Présidentielle dont le titulaire est le Président Coulibaly Hamed.
Sériba Koné
kone.seriba67@gmail.com

 

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