Nouvel an/ Les vœux de KKB aux Ivoiriens


Kouadio Konan Bertin, candidat à la présidentielle de 2015

Kouadio Konan Bertin, candidat à la présidentielle de 2015

Mes chers compatriotes, chers amis de la Côte d’Ivoire,

L’année 2014 vient de s’éteindre et une nouvelle année, 2015, nous ouvre ses bras. En pareille circonstance, il est de tradition d’adresser des vœux à ceux qu’on aime.

C’est donc avec un immense plaisir que je vous adresse mes vœux de bonne et heureuse année 2015. Mes vœux vont particulièrement à vous, enfants, jeunes et personnes âgées qui luttez contre la maladie, la misère et la pauvreté. Je n’oublie pas nos braves mères et épouses, piliers inamovibles qui tiennent l’édifice familial, notamment en milieu rural. J’ai une pensée pour les exilés, les prisonniers de la crise postélectorale qui demandent à être présentés à un juge afin que s’abrège une détention préventive qui n’a que trop duré.

Je n’oublie pas les victimes, toutes les victimes de la longue crise dont a souffert notre pays.

Permettez-moi, mes chers compatriotes, sans établir de hiérarchie entre ces victimes, de mentionner les enfants, les jeunes, les femmes et les vieillards qui sont tombés à Duékoué, à Nahibly. Il est insupportable que le calvaire de ces concitoyens si atrocement arrachés à la vie semble n’intéresser personne. Je souhaite que justice leur soit rendue au plus vite pour que leurs parents encore en vie retrouvent la paix des cœurs.

Mes vœux s’adressent aussi à nos parents, braves paysans, ces intrépides travailleurs des plantations et des champs qui ont fait et continuent de faire la richesse de notre pays. Comment oublier ces milliers d’ivoiriens de la diaspora, véritables héros de leurs parents, amis et connaissances. Par les privations qu’ils s’infligent pour courir à la rescousse des familles, ils pallient la misère des politiques de solidarité publique dans notre pays.

Je souhaite à chacune et à chacun une année meilleure à celle qui vient de prendre fin.

Mes chers compatriotes,

A ce stade de mon propos, permettez-moi de partager avec vous quelques mots et quelques analyses sur l’état de la Côte d’Ivoire, notre pays.

Comme moi, vous avez dû voir, tout au long de l’année écoulée et à la faveur du rituel des vœux, les torrents d’autocélébration déferler de l’olympe où sont définitivement perchés les tenants du pouvoir et leurs soutiens indéfectibles. A les entendre, tout va bien. Très bien même.

C’est à peine s’ils n’en viennent pas à vous reprocher de vous plaindre de votre condition.

Frénétiquement, reviennent dans leurs discours, les mêmes poncifs : le pont HKB, les ponts à venir, le retour des investisseurs, nos universités qui jouent dans la cour des grands, et j’en passe.

Ce qui est fantastique, c’est que ces discours, tout à leur gloire, éludent les vrais problèmes de notre pays, vos véritables problèmes :

  • La réconciliation semble n’avoir jamais été entamée ; et comme un pied de nez aux concepteurs du projet, nous voici spectateurs d’une brouille qu’il va bien falloir qu’on nous explique entre les réconciliateurs d’hier,
    • Le recul démocratique est définitivement acté par le caractère partisan et désormais monocolore de la CEI, la phobie d’une compétition électorale transparente et ouverte et l’intrusion rampante et préoccupante d’une justice instrumentalisée dans le fonctionnement des partis politiques,
    • L’ensevelissement progressif, par une vieille garde foncièrement arc-boutée sur les réflexes du parti unique, de l’espérance démocratique qui vous habite si intensément,
    • L’impuissance du gouvernement à vous sortir de la pauvreté : aucune solution sérieuse pour faire repartir l’emploi et éloigner ainsi les jeunes de la trappe du chômage ne semble poindre à l’horizon,
  • Le levier des marchés publics, notamment les marchés de gré à gré, sensé renforcer le vrai secteur privé semble, hélas, octroyés sur des bases non transparentes et ne profiteraient qu’à certains entourages des cercles du pouvoir,
    • La corruption continue de priver à notre économie les ressources qui auraient pu être investies utilement,
  • L’agonie prolongée de notre système scolaire et universitaire contraint chaque jour un peu plus nos possibilités d’offrir un Avenir meilleur aux jeunes générations : l’école qui aurait dû être un atout, notre force, pour construire le futur est devenue un boulet aux pieds des gouvernants.
  • Comment passer sous silence le malaise social né de la pratique du « rattrapage » ; le recours systématique à l’emprisonnement, notamment des opposants.
    Bref, pour paraphraser un chanteur célèbre, « le pays va mal ».

Malheureusement, il n’y a plus d’oreille disponible pour entendre la détresse du père de famille d’Abobo qui ne sait comment sortir sa famille de la désespérance sociale. Il n’y a plus d’yeux pour voir le chômeur de longue durée de Yopougon que la misère précipite dans les bidonvilles insalubres.

Pas un mot pour tous ceux qui, à Attécoubé et à l’intérieur du pays, n’auront rien eu pour réveillonner ou pour partager avec leurs enfants un repas correct de fête.

Tout semble indiquer qu’on a déjà rangé aux oubliettes l’immolation de Mandjara Ouattara et le martyre d’Awa Fadiga, deux jeunes femmes encore dans la fleur de l’âge, arrachées si brutalement à l’affection des leurs, l’une pour interpeller ceux qui l’ont poussée dans la misère et l’indignité, l’autre emportée par deux maux de notre société : la violence gratuite et les réflexes devenus incohérents de notre système de santé.

Ces deux symboles forts de l’année écoulée sont un motif d’interrogation qui doit inviter à un peu plus de sobriété ceux qui embouchent les trompettes de la flagornerie. Un peu trop facilement.

Mes chers compatriotes,

Malgré l’ignorance dans laquelle votre condition est tenue, tout n’est pas perdu pour autant. 2015 à la particularité d’être une année électorale, donc une année de choix.

Ne vous trompez pas !

Comme vous le savez, Je suis candidat à l’élection présidentielle d’octobre 2015.
Ensemble, nous devons rendre possible une autre Côte d’Ivoire. Ensemble, nous pouvons travailler à la vraie résurrection de notre pays.

Pour ma part, celle-ci passe par la nécessité absolue d’une rupture d’avec l’ordre ancien, rétrograde et suranné qui cherche encore à prolonger son bail à la tête de l’Etat alors même que ses représentants sont tellement dépassés par la nature de vos problèmes qu’il est illusoire d’attendre d’eux des solutions pertinentes.
Ils ne vous apporteront pas les emplois que vous attendez pour sortir de la pauvreté ; ils n’œuvreront jamais à la démocratisation véritable de notre vie politique et sociale ; ils travaillent même ostensiblement à bloquer la société en posant les actes qui ne font qu’augmenter le mécontentement là où nous devrions œuvrer à désamorcer les tensions : au PDCI, on nargue les militants et les sympathisants, au FPI, le régime est à la manœuvre pour choisir qui doit être candidat et avec qui discuter.

A cet égard, il n’est pas sans intérêt de relever que Monsieur Ouattara qui s’est pendant longtemps plaint d’avoir été empêché d’être candidat assiste, et c’est un euphémisme, à l’instrumentalisation de la justice pour qu’elle invalide la candidature de Laurent Gbagbo à la tête de son parti alors même qu’aucune loi ivoirienne ne l’en empêche, tout comme par des artifices, on tente de faire obstruction à la candidature de Charles Konan Banny. De quoi Monsieur Ouattara a-t-il peur ?

Chères sœurs, chers frères,

Ne succombez surtout pas aux accents lyriques du discours présidentiel qui entretient volontairement le flou entre les projets des prédécesseurs de Monsieur Ouattara qu’une campagne internationale de dénigrement et d’avilissement orchestrée contre notre pays a contribué à mettre en stand-by et les véritables projets et réalisations du régime en place. Nous sommes d’ailleurs curieux de savoir si Monsieur Ouattara aura le courage politique de donner le nom de Laurent Gbagbo au pont de Jacqueville dont celui-ci est l’initiateur avéré.

Rassurez-vous, le temps de l’exposition des promesses non tenues n’est plus loin.

A titre personnel, pendant qu’il y a six mois, j’ai instruit mes principaux conseillers afin qu’ils réfléchissent sur de nouveaux outils de professionnalisation de certains pans du secteur informel ivoirien afin de les ramener à brève échéance vers le secteur moderne, je suis plus que surpris de constater que Monsieur Ouattara mette à son actif la création d’emplois dans le secteur… informel. En clair, de l’argent public sert à alimenter le développement du secteur informel qui, par définition échappe au regard et à la régulation de l’Etat.

N’est-ce pas là la preuve que le gouvernement est notoirement en panne d’imagination et d’idées nouvelles sur un sujet qui cristallise pourtant vos attentes ?

Mes chers compatriotes,

Le tableau est sombre, non pas que je force le trait, mais parce que c’est la stricte vérité des faits. C’est la réalité, notre réalité. Ne vous laissez pas illusionner par les prestidigitateurs qui vous en mettent plein la vue. Ne vous laissez pas impressionner par les chiffres invérifiables du gouvernement sur les emplois supposément créés.

De vous à moi, qui est-ce qui peut croire que ce régime qui nous a si souvent habitué à une communication à la limite de l’overdose, y compris sur des peccadilles, ait pu créer incognito un million d’emplois en 3 ans ? Sur quels programmes ? Dans quelles parties du pays ? Qui sont les bénéficiaires ?

Sur ce sujet, et en votre nom, je mets le régime au défi de nous communiquer, preuves tangibles à l’appui, les détails de cette statistique totalement invérifiable en l’état.

Dans le même ordre d’idée, même avec toute la bonne volonté du monde, comment croire Monsieur Ouattara quand il évoque « des Institutions fortes et démocratiques » parlant de son régime. Dans une récente interview accordée à un quotidien de la place, j’ai longuement expliqué ce qu’il fallait entendre par de bonnes institutions, thèses forgées par de grands universitaires à partir desquelles le Président des Etats-Unis, Barack OBAMA conseille à l’Afrique d’emprunter la voie des Institutions fortes. Nous en sommes, hélas, loin, très loin même encore.

Chers amis de la Côte d’Ivoire,

Notre pays, malgré des atouts indéniables, souffre encore des survivances du parti unique : une partie de nos élites dirigeantes, et elle est reconnaissable aux actes qu’elle pose, par peur-panique d’un élan réformiste qui pourrait la déclasser, travaille ostensiblement à la reconstitution d’un parti unique déguisé à l’intérieur duquel se réglerait la question de l’alternance. Une sorte de braquage de votre légitime aspiration à la démocratie. C’est un recul très grave qui n’apportera rien à notre pays et à nos concitoyens.

Je n’y souscris donc pas.

A la place, je milite clairement pour que nous affrontions nos problèmes en face, sans ruser, sans esquiver et sans continuellement différer les temps de réaction. Ne pas le faire maintenant, c’est nous exposer et exposer les générations futures à un boomerang dévastateur.

C’est pourquoi, vous devez nous aider à rendre ces élections transparentes, sécurisées et ouvertes. Chaque candidat doit pouvoir battre campagne sur l’ensemble du territoire sans être inquiété. Cette élection doit permettre à nos populations de sortir de la crise par le haut.

Mes chers compatriotes,

Cela dit, je manquerais à mon devoir de candidat à la plus haute charge de notre pays si je ne me contentais que de décrire les problèmes auxquels vous êtes confrontés. Je sais que vous attendez surtout de moi un cap, des idées et des projets. C’est pourquoi,

Président en novembre prochain, j’œuvrerai sans tarder à rassurer, je ne ménagerai aucun effort pour engager la réconciliation, je ne reculerai devant aucune audace pour retisser le fil de la confiance entre nous tous, j’apaiserai, je protégerai les plus faibles ; je n’inquiéterai point, ne diviserai, ne cliverai.

Président à l’issue du scrutin d’octobre 2015, j’enverrai tout de suite un signal fort aux chômeurs et aux sans emplois en prenant des mesures fortes dont quelques-unes sont les suivantes :

Je lancerai un programme d’adressage d’Abidjan et des villes de Côte d’Ivoire.

Je lancerai également un programme de numérisation de l’ensemble de nos registres (état civil, justice, police, etc.).

Il s’agit là de deux programmes poursuivant un double objectif : créer de l’emploi immédiatement, mais aussi entamer la modernisation de l’Etat en nous appuyant massivement sur les systèmes d’information.

Préoccupé par l’amélioration de vos conditions de vie, je m’impliquerai dans la structuration d’un réseau dense de PME qui s’engageront sur le marché de la sous-traitance industrielle internationale. Après un accompagnement adapté et réussi, je m’engage à être le VRP de ces PME auprès des donneurs d’ordre industriels internationaux afin de lever des commandes dans les domaines de la fabrication des pièces mécaniques, de la mécanique de précision, etc.

Président, j’encouragerai et je soutiendrai la réorganisation et le développement de l’industrie textile et d’ameublement ivoirienne. Je m’engage à sortir de l’isolement nos petits couturiers et les menuisiers afin qu’après un complément de formation, dans le cadre de grappes de stimulation de la créativité réunissant stylistes, designers et spécialistes de marketing et business developers, notre pays s’engage sur la voie de la formation d’un savoir-faire préalable à l’industrialisation dans les domaines du textile et de l’ameublement. En amont, nous ouvrirons des usines de fabrication sur tout le territoire et en aval un réseau ivoirien, sous-régional et africain de distribution de ces produits made in Côte d’Ivoire.

Notre nouvelle ambition en matière industrielle sera celle-ci : être costaud dans 5 ans sur le marché de l’aménagement des espaces de vie (ameublement) et devenir le premier habilleur de l’Afrique de l’Ouest. Nos sportifs et certains de nos artistes mondialement connus seront les meilleurs ambassadeurs de nos produits manufacturés.

Mes chers compatriotes,

Il s’agit là juste de quelques mesures pour qu’on commence à parler de courbe du chômage dans notre pays.

A présent, permettez-moi de dire un mot de l’école et de nos universités. Notre système scolaire et universitaire est indéniablement notre première richesse : de sa qualité dépendent la vitalité de notre économie et la couleur de notre Avenir en tant que communauté de destin.

Or, s’il y a un secteur de la vie nationale où le renoncement est perceptible, c’est bien sur la qualité de l’école. Certes, on continue encore de construire des salles de classe, des collèges et il existe de nouveaux projets d’université, mais à quoi servirait tout cela si la qualité n’est pas au rendez-vous ?

Président, je rassurerai la communauté éducative en plaçant au centre de mon mandat la question de la méritocratie.

Ainsi, après une phase d’expérimentation indispensable, au bout de 3 ans, je généraliserai l’école maternelle à partir de l’âge de 4 ans. La scolarité dans ce cycle durera 2 ans. J’ai expliqué dans l’interview évoquée plus haut pourquoi je tenais à l’école maternelle.

Je n’ignore pas qu’il existe à Abidjan des problèmes de garde des petits enfants. Afin d’y remédier, je mettrai en place des mesures incitatives pour permettre à l’initiative privée de construire des crèches là où les besoins sont avérés. Je veillerai à ce que ces garderies remplissent toutes les conditions d’hygiène, de sécurité et d’encadrement afin de ne pas mettre en danger vos enfants.

Président, dès lors que l’école maternelle aura été généralisée, il n’y aura aucun intérêt à maintenir en cycle primaire une scolarité de 6 ans. Je m’engage donc à supprimer la classe de CP2. Naturellement, cette réforme entraînera une modification du programme d’enseignement en CP et dans les autres classes.

Président, je réhabiliterai le lycée scientifique de Yamoussoukro en revenant à la vision de son fondateur, Félix Houphouët-Boigny : n’accueillir que les meilleurs. Non seulement ce lycée sera réhabilité, mais son expérience sera étendue à chaque région de notre pays. Je m’engage donc à créer ou à transformer un lycée déjà existant en lycée d’excellence qui accueillera 2/3 de scientifiques et 1/3 de littéraires parmi les meilleurs de la région.

Président de la République, au-delà de leur vocation universaliste, je ferai de nos universités des universités de développement. A ce titre, je concentrerai mon action en ce qui concerne ces hauts lieux du savoir sur cinq plans :
– Régler la question des équipements tant au niveau des locaux qu’au niveau des infrastructures (bibliothèques et médiathèques physiques, bibliothèques virtuelles, Wifi, etc.) ;

– Améliorer la qualité de l’encadrement, entre autres, en alignant le traitement des enseignants sur le barème salarial le plus élevé de l’Afrique francophone en échange de contreparties exigeantes ;

– Augmenter les crédits de recherche et orienter les 4/5ème de ces crédits vers la recherche et développement (R&D) ;

– Inciter prioritairement les étudiants à la création d’entreprises innovantes et ambitieuses en installant incubateurs et pépinières d’entreprises sur les campus et en rendant disponible des fonds d’amorçage pour accompagner les projets les plus promoteurs ;

– Améliorer les conditions d’hébergement, de transport et de vie des étudiants à travers des solutions nouvelles et novatrices.

Sur ces différents points, je serai plus explicite dans une adresse que je destinerai, très bientôt, à la communauté éducative de notre pays. Comme je le ferai pour le monde paysan, l’administration publique, le secteur privé, le personnel médical et paramédical, les artistes, les sportifs, les professionnels des médias et nos partenaires au développement.

Mes chers compatriotes,

Je terminerai ces vœux que j’ai voulus programmatiques en vous faisant partager deux engagements forts qui sont l’expression, d’une part, de mon ambition pour ce pays, d’autre part, de mon attachement à l’œuvre d’Houphouët-Boigny.

Président, après une relocalisation respectueuse des droits des occupants actuels, je ferai édifier sur le site aménagé, selon des normes très élevées, de l’ancienne gare routière d’Adjamé comprise entre l’ancien cinéma Roxy et l’immeuble mirador, un complexe immobilier futuriste, un deuxième business center après le Plateau. Ce complexe sera réalisé en hommage au cacao qui a fait et continue de faire la fortune de notre pays.

Il sera donc baptisé « Cocoa City » ou cité du cacao d’Abidjan. Pour la réalisation de ce projet qui transformera définitivement le quartier d’Adjamé en le rendant plus sûr, j’inviterai les multinationales du cacao à y prendre une part très active.

Elu à la plus haute charge de notre pays, je ferai transférer 3 à 5 ministères de mon premier gouvernement à Yamoussoukro. J’y ajouterai une dizaine d’agences gouvernementales ou d’entreprises publiques. Le gain de temps induit par l’arrivée de l’autoroute du Nord à Yamoussoukro rend cette opération supportable. De même, un conseil des ministres sur quatre se déroulera désormais à Yamoussoukro.

Par ces mesures, je rends ainsi un hommage appuyé à Félix Houphouët-Boigny et à l’œuvre gigantesque entreprise à Yamoussoukro que nous ne pouvons laisser à l’abandon.

Mes chers compatriotes et amis de notre pays,

J’ai été volontairement long car à partir de maintenant, aucune occasion ne doit être perdue.

A toutes et à tous, bonne et heureuse année 2015.

Pleins succès à nos éléphants footballeurs pour la CAN en Guinée Equatoriale,

Vive la Côte d’Ivoire.

Commentaires

commentaires