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Lutte contre la déforestation : Le cantonnement des eaux et forêts de Ouangolodougou sensibilise les populations #Kaouara


Séance de planting d’arbres à Kaoura, après le lancement de la campagne contre la déforestation.

CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 10-7-2017) Une campagne de sensibilisation sur la déforestation a été lancée dans le village de Kaoura pourvoyeur de coton, d’anacarde et chef-lieu de sous-préfecture situé à 15 kilomètres de Ouangolodougou sur l’axe Ouangolodougou frontière du Burkina Faso.

Une campagne de sensibilisation à l’intention des chefs de village et de terre, des présidents des associations des jeunes et des femmes de Kaoura qui compte 27 971 habitants, selon le Recensement général de la population et des habitats (RGPH 2014). Selon le chef du cantonnement des Eaux et forêts de Ouangolodougou, le Lieutenant Soro Kazana Kassoum, cette campagne vise à inciter les communautés à prendre des initiatives concrètes afin de reconstituer le couvert forestier par la plantation d’arbres et une utilisation rationnelle des ressources forestières.

L’autre objectif souligné par l’autorité forestière locale est celui d’aboutir à une prise de conscience individuelle et collective de protection et de sauvegarde de la flore et de la faune. Le lancement de cette campagne a été marqué par une séance de projection et de commentaire de vidéo et d’images au foyer polyvalent de la localité, suivie d’échanges audit centre. Puis, un reboisement de 3 hectares a été effectué par les autorités administratives et les populations avec à leur tête, Yao Kouacou, Préfet par intérim du département de Ouangolodougou sur la parcelle de feu Ouattara Bamakan, le défunt chef de village.

Le lieutenant Soro Kazana Kassoum a salué l’implication des populations et a rendu hommage à Traoré Bassiriki, habitant de Kaoura pour son investissement dans la reconstitution du couvert forestier. Celui-ci a, en effet, offert plusieurs hectares de terre aux autorités forestières dans le cadre de la lutte contre la déforestation et la désertification.

Pour Koné Kagbangnan Ismael, directeur exécutif de Initiative africaine pour la protection de l’environnement et la santé ( Inapes ) , ONG partenaire de ladite action , la politique de reboisement constitue à la fois un investissement rentable et un rempart sûr contre la désertification et les dégradations des sols. En outre, il préconise une promotion du reboisement populaire.

Selon des chiffres, le niveau de dégradation des forêts classées ivoiriennes est passé de 25% en 1990 à plus de 40% aujourd’hui. La désertification menace 70% de la population rurale avec plus de 110 mille hectares de plantations et 67 mille forêts dévastées par les sécheresses.

Soro Djeneba Tiékoungo, Correspondante régionale

 

 

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