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Gabon : après sa demi-sœur/Un cousin d’Ali Bongo conteste sa nationalité


Abidjan-04-08-16 (lepointsur.com) Le feuilleton nationalité d’Ali Bongo est d’avoir livré ses secrets. Et pour cause.  Un de ses cousins germains vient de déposer  un dossier devant la cour et devant le juge des référés pour contester la nationalité gabonaise du chef de l’Etat. Léon Paul Ngoulakia, ancien proche du président gabonais et ex-chef des renseignements, avait démissionné du parti au pouvoir PDG en octobre 2015. Il est désormais candidat indépendant à l’élection du 27 août.

Le président sortant Ali Bongo n'est pas au bout de ses peines. Ph. Dr

Le président sortant Ali Bongo n’est pas au bout de ses peines. Ph. Dr

Après la demi-sœur d’Ali Bongo, c’est son cousin qui a décidé de passer par les tribunaux pour contester la nationalité du président. Avec sa procédure Léon Paul Ngoulakia espère obtenir le droit d’aller fouiller les archives de la Commission électorale afin de déterrer un document présenté par le chef de l’Etat il y a 26 ans. « Nous voulons savoir si l‘acte de naissance que monsieur Ali Bongo a produit en 1990 dans son dossier de député est le même qu’il a produit en 2016. Comment voulez-vous que quelqu’un à la tête d’un pays, ne puisse pas prouver son état civil, d’une manière franche et juste ? »

Insiste le neveu de Joséphine Bongo, qui a ajouté  : « Je suis arrivé en 1967, et quand je suis arrivé j’étais l’enfant qui était dans cette maison. Quelques temps après, deux autres enfants sont arrivés : des filles. Le jour où nous avons quitté le petit palais pour rentrer dans le grand palais, après le décès du président Léon Mba, nous étions ces trois enfants. Une année plus tard, en 1968, si vos parents vous disent « vous avez un frère qui est en France, il va venir », vous êtes content d’accueillir votre frère.

Moi-même j’étais plus jeune. Donc lorsque ma tante m’a amené avec elle, alors qu’elle était en mariage avec le président Omar Bongo, il était difficile de poser des questions sur un frère ou un enfant de la maison, pour savoir si oui ou non il était l’enfant de ma tante et de son mari. Donc à cet âge-là, je ne pouvais pas poser la question. »

EKB

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