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[Football/Can-2023] La presse française dans tous ses états sur « l’affaire Renard »


 Abidjan, 26-01-2024 (lepointsur.com) À Barthelemy Zouzoua Inabo : Cette affaire du technicien à « la chemise blanche ». La presse française l’avait déjà installé en pigiste, sur le banc des Éléphants. À la fédération ivoirienne, les dirigeants s’étonnent d’un tel emballement. Explosif deuxième tour. Début ce samedi 27 janvier 2024.

“ Qui a donc vendu un poisson dans l’eau à la presse française et à une opinion ivoirienne nostalgique, émotive, encore sous le choc du bilan catastrophique de l’ex-sélectionneur des Éléphants, GassetKagnon ? ’’

« L’affaire Renard » ! La presse française dans tous ses états. La Fédération ivoirienne de football rit. Le technicien français lui-même révèle « qu’il aurait adoré, mais les négociations n’ont pas abouti ».

Qui a donc vendu un poisson dans l’eau à la presse française et à une opinion ivoirienne nostalgique, émotive, encore sous le choc du bilan catastrophique de l’ex-sélectionneur des Éléphants, GassetKagnon ?

Le technicien français, champion d’Afrique 2015 avec les Éléphants, souhaitait visiblement traîner sa chemise blanche sur le banc ivoirien. « Sa présence va créer un électrochoc », souffle un journaliste français. Des Ivoiriens ont même initié une pétition qui a recueilli plus de 3500 signatures pour le retour du vainqueur de la CAN 2015.

J’ai arrêté les discussions quand mes interlocuteurs ont dit, en dehors de toutes preuves matérielles, que « c’est ton Camarade qui est la manœuvre ».

“ Revenons à la compétition et au jeu. Les huitièmes de finale débutent ce samedi avec deux affiches ’’

« Je pense qu’Hervé Renard est venu et a vu la débâcle des Éléphants et, sous le coup de l’émotion et de son attachement quand même au pays, a voulu se jouer les sauveurs, les héros », selon une analyste. Pendant ce temps, les entraîneurs intérimaires désignés officiellement par la Fédération ivoirienne de football sont à la tâche. L’équipe travaille au lycée technique d’Abidjan.

Revenons à la compétition et au jeu. Les huitièmes de finale débutent ce samedi avec deux affiches : un étonnant Angola-Namibie à 17 h, au stade la Paix de Bouaké et un classique du football africain, Nigeria-Cameroun, Félicia. Les jeunes qui composent les deux sélections ont sûrement été briefés par leurs devanciers : en 1984, la finale de la CAN avait opposé le Nigeria et le Cameroun. Quarante ans plus tard, « les petits-enfants » des finalistes se retrouvent. Le Cameroun l’avait emporté par 3-1 ; le livre d’histoire des Lions indomptables avec la CAN avait ainsi débuté. Par Abidjan.

Le nouveau Cameroun et le nouveau Nigeria cherchent leurs marques. Le Cameroun a montré du caractère pour sortir des matches de poule. Le Nigéria est athlétique, mais moins fringant.

“ La sécurité a été renforcée dans le périmètre. La CAN de l’hospitalité doit aussi être une CAN du respect de l’éthique sportive. Une compétition propre sur le terrain et en dehors. ’’

Le Nigeria a l’habitude des conférences de presse au Palais de la Culture. Il connaît la pelouse du Felicia. Le Cameroun arrive de Yamoussoukro. Le vieux Lion, va découvrir tout ça, ce vendredi 26 janvier 2024.

La CAN-2023 établit la carte sportive du continent. En huitièmes de finale, l’on note huit (8) équipes de l’Afrique de l’Ouest, trois (3) équipes de l’Afrique centrale, trois (3) équipes de l’Afrique du Nord, une équipe de l’Afrique australe et une équipe de l’Afrique de l’Est. Un signe qui ne trompe pas, le trophée est détenu par un pays de l’Afrique de l’Ouest.

Deux faits regrettables à Bouaké et à Yamoussoukro : des projectiles lancés contre les joueurs du Cameroun puis des violences enregistrées dans le QG des supporters sénégalais. Dans la capitale politique. La sécurité a été renforcée dans le périmètre. La CAN de l’hospitalité doit aussi être une CAN du respect de l’éthique sportive. Une compétition propre sur le terrain et en dehors.

Fernand Dédeh

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