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FIEVRE EBOLA / Une menace au cœur d’Abidjan : Les chauves-souris du Plateau, des réservoirs viraux


20140329_092351La médecine nous a fait remarquer que La fièvre Ébola, une fièvre hémorragique foudroyante, s’attaquait à l’homme et aux autres primates, et est principalement transmise par la chauve-souris.

Ainsi, le potentiel réservoir naturel du virus Ébola pourrait être chez des chauves-souris, notamment l’espèce dite de la roussette d’Égypte. De même que chez les espèces frugivores tropicales (Hypsignathusmonstrosus, Epomopsfranqueti et Myonycteristorquata).

Mode de transmission

La transmission s’effectue par contact direct avec les liquides organiques (sang, sperme, excrétions, salive). Celle d’une personne

Fientes de chauves-souris  sur le mur

Fientes de chauves-souris sur le mur

infectée reste de loin la plus considérable de toutes. Aussi, les risques de propagation chez le personnel hospitalier sont très élevés comme ce fut le cas malheureusement en Guinée récemment. Soulignons que dans nos zones endémiques, les carences hygiéniques et le manque de sécurité sont les causes des décès dans le corps médical lors d’épidémies, contaminations nosocomiales.

Il est effrayant que ce virus arrive également à se propager par des gouttelettes ou des particules aérosol.

Un scénario catastrophe à partir de la commune du plateau

Le spectacle qu’offrent les chauves-souris au Plateau est le merveilleux qu’il soit. La cacophonie y est, les acrobates, renards volants multiplient les voltiges… C’est déjà une marque du quartier des affaires de la capitale économique de la Côte d’Ivoire que celle-ci partage avec Conakry la capitale de la Guinée. Nous sommes habitués à les voir et les entendre. Certains s’amusent à les faire fuir, s’envoler brusquement en claquant des doigts. Ils sont présents à la cîme de tous les grands arbres du Plateau. Des excréments fusent du ciel… colorant de leur mosaïque certains murs, rues et trottoirs de notre cher Plateau ; et chacun de nous à son histoire, ses anecdotes de crottes sur le visage, la veste ou la chemise blanche, le pare-brise de la voiture. Et si l’espèce qui habite les arbres du Plateau était porteuse du virus de d’Ebola ?

Contamination par fientes

Les chauves-souris présentent dans les arbres du Plateau, arrivent là au petit jour mais chaque soir s’envolent loin pour se nourrir. Qu’est ce qui se passe une fois partir à la chasse? Seraient-elles en contact avec d’autres espèces qui pourraient éventuellement les muter en réservoirs viraux ?

Cette « vilaine épidémie » que subissent certains pays africains a semé la panique et la confusion, La mort aussi. Du point de vue économique, les chiffres traduiront aussi un manque à gagner. Plusieurs restaurants aux mets spécialisés à la viande de brousse dont la chauve-souris y souffrent actuellement. La clientèle s’est faite rare. Les étales des vendeuses de chauves-souris restent vides. Les « enfants »  qui chassaient ces roussettes dans les rues du Plateau les week-ends venus, n’ont plus d’activité. A quelque chose, malheur n’est-il pas bon ? Les enfants en Côte d’Ivoire ne devraient pas travailler… si cela advient par/grâce à l’Ebola alors révérence … et condoléances aux familles endeuillées.

EYANN

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