Energies renouvelables et le défi de l’émergence


La problématique de la maîtrise de la consommation de l’énergie a toujours été au centre de la préoccupation du développement industriel. Las de toujours recourir aux énergies fossiles, les opérateurs du secteur marquent leur intérêt pour les énergies renouvelables.

Dans le cadre de son deuxième café touristique, avec pour thème principal, ‘’Impact de l’énergie renouvelable dans l’industrie hôtelière, le Repthoci (Réseau de la presse touristique et hôtelière de Côte d’Ivoire) a reçu à la salle rouge de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire, l’Aienr (Association ivoirienne des énergies renouvelables).

Au centre des échanges, les raisons de la préférence des énergies renouvelables dans l’émergence industrielle de la Côte d’Ivoire. Mais mieux, leur important rôle dans l’industrie hôtelière du pays.

Selon Edi Boraud, Président de cette association, les énergies fossiles, dont le pétrole, le gaz naturel et le charbon sont très polluantes. Car, leur combustion produit du Co2, nocif pour la nature et les êtres qui y vivent.

A juste titre, le Président de l’Association ivoirienne des énergies renouvelables a conseillé aux industriels, l’utilisation des énergies renouvelables. D’autant plus que celles-ci se renouvellent constamment et ne peuvent s’épuiser.

Ajoutant, dans la foulée, que celles-ci peuvent être disponibles localement, contrairement aux combustibles fossiles qui ne sont disponibles que dans certains pays ayant des réserves pétrolières.

Toute chose qui permettra de minimiser le coût de l’énergie, d’autant que son prix ne dépendra plus de la situation économique et politique des pays impliqués dans l’approvisionnement en pétrole.

Selon le Président Edi Boraud, l’Aienr se propose de mesurer la consommation d’énergie, l’empreinte carbone et offrir plusieurs options d’investissement durable aux opérateurs industriels.

Toute chose qui, pour lui, pourrait avoir des effets révolutionnaires sur le secteur du tourisme et aider les réceptifs hôteliers à réduire leurs dépenses énergétiques, leurs empreintes carbones, avec à la clef, l’augmentation de leurs profits.

Industrie hôtelière et environnement durable

Selon l’Aienr, l’industrie hôtelière entend inscrire sa politique dans la dynamique de préservation de l’environnement. D’autant plus que les émissions mondiales de gaz à effet de serre ont considérablement augmenté et sont passées à plus de 70% entre 1970 et 2004.

Compte tenu de la continuation du phénomène qui s’accroît, avec un réchauffement moyen de 0,2°c par décennie, au cours des trente prochaines années, les opérateurs de l’hôtellerie ne veulent pas rester les bras croisés.

Pour ce faire, ils ont décidé de prendre le taureau par les cornes, en développant considérablement des réseaux d’action, utiles à la mise en œuvre de véritables programmes environnementaux.

Evidemment, ces actions contribueront à la préservation de la nature. Pour Edi Boraud, les chaînes hôtelières ont un rôle important à jouer à ce niveau. A juste titre, il leur a recommandé d’être des acteurs responsables, en prenant en compte l’impact de leurs activités sur l’environnement.

Aussi, a-t-il souhaité que cet engagement environnemental ne souffre d’aucun effet de mode, mais au contraire, qu’il obéisse à la logique qualité-environnement qui doit être pour ces chaînes, une véritable culture d’entreprise.

Ajoutant que l’action environnementale doit être intégrée dans les stratégies de développement.

Bien entendu, cela permettrait d’agir sur quatre dimensions essentielles dans l’industrie hôtelière, notamment, les économies d’eau, d’énergie et la promotion des énergies renouvelables, le tri et le recyclage des déchets et enfin la sensibilisation des clients.

Idrissa Konaté

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