Tag RFI

Elections en Zambie: journée de vote calme marquée par une forte participation


Les Zambiens ont voté ce jeudi 11 août pour élire leur président de la République. Aucune tendance ne se dégage pour l’instant parmi les neuf candidats à cette élection. On s’achemine toutefois vers un duel serré entre le sortant Edgar Lungu et son principal rival Hachainde Hichilema. Un scrutin qui s’est déroulé dans le calme en dépit d’une forte participation de la population.

Tout au long de cette journée, les Zambiens se sont massivement déplacés aux urnes. Les médias locaux estiment le taux de participation à plus de 60 %. C’est à 6h jeudi matin que le scrutin a démarré. Et, jusqu’à la clôture à 18h, heure locale, les électeurs ont continué à affluer dans les bureaux de vote. Edgar Lungu a voté peu avant midi dans le quartier de Tchawama, au centre de Lusaka.

Même si les radios zambiennes diffusaient encore des appels au calme dans la matinée, avec la crainte de voir les élections se dérouler dans un climat tendu, la journée de vote a été paisible et ce malgré une campagne électorale agitée. Seul incident notable, une bagarre entre deux hommes dans un bureau de vote au sud du pays.

C’est la deuxième élection présidentielle en l’espace de 18 mois pour les électeurs zambiens. En 2015, une élection anticipée avait eu lieu après le décès de l’ex-président Michael Sata. Edgar Lungu l’avait emporté avec moins de 28 000 voix d’avance sur son rival Hachainde Hichilema, soit 1,5 % d’écart, lors d’une élection à un tour.

Des premières tendances d’ici deux jours

Les deux hommes devraient à nouveau se faire face durant ce scrutin de 2016. Cette fois, de nouvelles règles constitutionnelles stipulent que si aucun candidat ne dépasse 50 % des voix, un second tour devra être organisé. Le dépouillement a démarré dès la clôture des bureaux de votes. Les premières tendances sont prévues sous 48 heures.

« Dans deux jours, nous aurons une conférence de presse avec une présentation. Là, on aura les données, fait savoir Cécile Kyenge, à la tête de la délégation des observateurs envoyés par l’UE. Notre analyste sur les statistiques aura plus de précisions sur les données pour savoir ce qui se passe exactement. »

>>Lire la suite sur RFI

Commentaires

commentaires