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Du CDR au RSP/ Le pouvoir burkinabé sur les traces de Thomas Sankara


Abidjan, le 24-9-15 (lepointsur.com)-Du Comité de Défense de la Révolution (CDR) au Régiment de Sécurité Présidentiel (RSP), l’ex-chef de l’Etat du pays des Hommes intègres, Blaise Compaoré n’a fait que changer de dénomination.

Le Cecos.Ph.Dr

Le Cecos.Ph.Dr

A titre d'illustration.Ph.Dr

A titre d’illustration.Ph.Dr

Le RSP a existé sous le Président Thomas Sankara, mort dans des conditions non encore élucidées au Burkina. Cette milice s’appelait le Comité de Défense de la Révolution (CDR), le beau Blaise n’a fait que changer les hommes à la tête de ce corps.    Il fallait effacer tout ce que son fidèle compagnon de Pô avait inscrit et écrit à son passage à la tête du Burkina-Faso.

En Côte d’Ivoire, il y a eu le Centre de commandement des opérations de sécurité (Cecos) que le général Guiai Bi Poin Georges a dirigé. Après la chute de M. Laurent Gbagbo, une autre unité nait sous le pouvoir de M. Ouattara. Il s’agit de la Coordination des décisions opérationnelles de Côte d’Ivoire (Ccdo).

Le Ccdo.Ph.Dr

Le Ccdo.Ph.Dr

Le commissaire principal, Youssouf Kouyaté coordonne ce corps d’élite. Dans la sous-région il y a ces abus que le peuple supporte, c’est quand la coupe est pleine que le pire se produit, comme au Burkina. Au temps de Sankara avec son CDR, plusieurs burkinabè se sont réfugiés en Côte d’Ivoire. Ces derniers pour la plupart, ont choisi et de plus retourner au Burkina.

En Guinée,  la milice du Président Sékou Touré transférait des familles au camp de torture, « Le camp Boiro ». L’opinion ne retiendra de ces tenants du pouvoir que les beaux discours dans lesquels ces hommes d’Etat se présentaient comme ceux qui étaient venus pour transformer leur pays d’un coup de bâton magique. Leur cible, le pays colonisateur qu’il traitait de tous les noms.

La seule chance qu’ils ont eu en son temps en lançant des injures de toutes sortes et en se présentant comme des Dieux sur terre, c’est que la télévision nationale de leur pays ainsi que la radio étaient à leur solde.

Aujourd’hui, les temps ont changé. Les moindres gestes et paroles sont relayés en temps réel par les réseaux sociaux. Tant par les journalistes que des internautes.

Rien ne peut se faire dans le dos du monde. L’on se demande bien si à cette allure on peut parler de secret d’Etat ? Apparemment, non. Venir à dissoudre ces unités très bien équipées mises sur pied par le politique c’est réduire le champ d’action de sécurité de ces tenants du pouvoir.

Seul le politique peut le faire en ayant la garantie d’avoir une autre sécurité prête à intervenir en cas de mise à mal de son pouvoir. A bientôt !!!

Sériba Koné

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