Abidjan, 04-04-2025 (lepointsur.com) Depuis le premier président jusqu’à aujourd’hui, les grèves de revendication des enseignants sont des coups d’État contre le pouvoir en place. Depuis quand, dans ce pays, CRAIE s’est substituée à KALASH pour RENVERSER un gouvernement ? Comme vous n’en avez jamais vu et comme il n’y en aura jamais, abandonnez ce refrain. « Perturbation de la vie sociale » n’est pas mieux ?

“ S’il vous plaît, trouvez une autre chanson, « c’est une grève politique » n’est plus agréable à l’oreille. ’’

En 2009, l’examen du baccalauréat est bloqué pour une grève ayant trait à un stock d’arriérés. À l’issue de la négociation, il est mentionné qu’après l’atteinte de notre statut de PPTE, le stock serait payé. Le pouvoir change, entre temps, en 2010. En 2011, le pouvoir étant une continuité, les enseignants réclament les arriérés, le pouvoir ne les reconnaît pas, une grève s’ensuit, on dit que c’est une grève politique. Même des enseignants qui ont fait la grève de 2009 embouchent la trompette : « C’est une grève contre notre pouvoir ». Un journaliste de renom, aujourd’hui, journaliste alimentaire, n’a pas eu pitié de l’intelligence des enseignants, il a déclaré, dans un éditorial que les enseignants de Côte d’Ivoire, responsables de famille, sont manipulés par des exilés ivoiriens depuis le Ghana. Et des esprits naïfs ont avalé.

S’il vous plaît, trouvez une autre chanson, « c’est une grève politique » n’est plus agréable à l’oreille.

Par Pascal Kouassi

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