Economie

Développement local : Une unité de transformation de manioc prévue à Sassandra


CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 24-8-2016) C’est un geste historique que celui qui a été posé le vendredi 19 août 2016 dans le département de Sassandra. Il s’agit de la pose de la première pierre d’une unité de transformation de manioc. L’événement s’est déroulé dans le village de Kokohidou devant un parterre d’illustres invités avec au premier rang les chefs traditionnels du département.

Sous l’impulsion d’un fils de la région du Gbôklê, Kébé Mahamadou, chef d’entreprise, une unité de transformation du manioc verra le jour d’ici 4 mois dans le département de Sassandra. A la tête d’une organisation de développement local dénommé le Cercle d’actions pour le développement de Sago-Dakpadou (Cadsad) l’homme estime que « le développement n’est possible qu’avec la participation de tous ».

L’unité de transformation de manioc dont la première pierre a été posée devrait, dans sa phase opérationnelle, selon le directeur de l’entreprise Kassio qui réalisera techniquement cet ouvrage, transformer environ 20 tonnes de manioc par jour. Soit 4 hectares par jour. Au-delà de l’attiéké qui sera un des produit phare de cette unité de transformation, l’on pourrait y avoir de la farine de manioc et de la pâte de manioc appelé communément placali, mais aussi de l’amidon.

Ce sont aussi 50 emplois directs et 100 indirects que devrait générer cette unité qui va coûter 20 millions de francs Cfa. Un financement déjà déboursé par M. KébéMahamdou. Déjà 2000 jeunes de la région ont planté, chacun ½ hectare ; ce qui revient à 1000 hectares qui seront disponibles dès l’ouverture dans 4 mois de l’usine.

Le fils de la région, donateur de cette opportunité d’emploi et de développement, Kébé Mahamadou martèlera avec insistance devant ses parents venus nombreux : « Chers parents, quittons les sentiers de la haine, de la jalousie et de la division pour penser le développement de notre région, de notre terre. Quittons les querelles inutiles qui nous mettent en retard. Et donnons-nous la main. Parce que c’est ensemble que nous pouvons réussir à sortir nos villages, nos villes du gouffre du sous-développement ».

Au nom des populations, le chef du village de Kokohidou a dit toute sa fierté de voir cette usine construite sur le sol de son village.

F.E, correspondant local

 

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