Actualite

[Côte d’Ivoire-Ferkessédougou] Amadou Gon Coulibaly à propos de la carte nationale d’identité : « Elle est sujette au paiement du droit de timbre en Côte d’Ivoire depuis 57 ans »


Ferkessédougou,29-07-2019 (lepointsur.com) A la faveur du meeting d’hommage et de reconnaissance à l’actuel locataire de la Présidence de la République, le samedi 27 juillet 2019, à la place Alassane Ouattara de la ville de Ferkessédougou, le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, s’est prononcé sur quelques sujets de l’actualité sociopolitique nationale. Notamment la carte nationale d’identité nationale.

Selon lui, s’agissant de la carte nationale d’identité : « Je voudrais rappeler, qu’à l’instar des différents actes administratifs, elle est assujettie au paiement d’un droit de timbre et ce, depuis la loi no 62-64 du 20 février 1962 instituant la Cni », a-t-i fait savoir. Mieux, il a révélé que « le paiement des droits de timbre a été exceptionnellement, suspendu en 2007.En effet, en vue de faciliter la sortie de crise, un certain nombre de mesures, financées par les bailleurs de fonds, dont la délivrance gratuite des cartes nationales d’identité, à l’issue d’un recensement électoral, avaient été adoptées », a expliqué le chef du gouvernement.

Et de poursuivre : « la suspension du paiement des droits de timbre de la Cni a pris fin en 2014, suite à l’adoption par le parlement, le 17 décembre 2014, du projet de loi portant ratification de l’ordonnance du 4 juin 2014 fixant le droit de timbre applicable à la carte nationale d’identité. C’est cela, la réalité sur la Cni », a-t-il martelé. Puis, Gon Coulibaly s’est posé en rassembleur en exhortant son auditoire au pardon, à la réconciliation, à la paix et à la cohésion sociale non sans inviter les uns et les autres à aller se faire établir leurs cartes nationales d’identité. Pour clore, il a égrené un long chapelet de réalisations et ce, dans tous les domaines, du Président de la République Alassane Ouattara. Non sans énumérer celles achevées ou en cours dans le Nord de la Côte d’Ivoire.

Soro Djeneba Tiékoungo, correspondante régionale

 

 

 

Commentaires

commentaires