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[Côte d’Ivoire] Des journalistes formés sur la mission, le mandat et les activités de la Croix-Rouge


Olivier YRO, président de l’OJPCI (en chemise blanche ) et Christoph Vogt, Chef de délégation régionale du CICR entretenant les participants (PH/LPS)

Abidjan, 29-04-2021 (lepointsur.com) A l’initiative de l’Organisation des journalistes professionnels de Côte d’Ivoire (OJPCI), le Comité international de la Croix-Rouge (bureau de la Côte d’Ivoire) a organisé le 28 avril 2021 à Abidjan, un atelier presse à l’attention d’une quinzaine d’hommes et femmes de médias, en présence de Léa France Doua Mensah, responsable projet Communication de ladite Institution.

Les locaux du CICR  sis aux II Plateaux Vallons a servi de cadre à cet atelier presse dont ont pris part quinze journalistes. A l’ouverture, Christoph Vogt, chef de délégation régionale du CICR à Abidjan, a expliqué aux participants l’importance de cette formation, avant de faire une présentation succincte de la Croix-Rouge. A sa suite, Guéhi Rasmina, chargée de Communication du CICR a eu la lourde charge d’entretenir les participants sur les connaissances du Mouvement international de la Croix-Rouge et Croissant-Rouge, ses principes fondamentaux, son emblème, sa mission, son mandat et ses activités.

« L’idée de la Croix-Rouge est née sur un champ de bataille. Un souvenir de Solferino, un livre dans lequel il a inscrit des observations. Ainsi en 1863, naîtra le ‘’Comité de secours aux militaires blessés qui verra plus tard, la création du CICR », a expliqué Rasmina Guéhi. Toujours dans sa présentation, elle s’est attardée sur les composantes du Mouvement qui, à l’en croire sont : le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et les Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Continuant, la chargée de Communication du CICR a instruit les participants sur les principes fondamentaux du Mouvement international de la Croix-Rouge  et du Croissant-Rouge qui sont notamment l’humanité, l’impartialité, la neutralité, l’indépendance, le volontariat, l’unité et l’universalité.

« Le CICR compte à son actif, 150 ans d’actions humanitaires. Il fournit protection et assistance aux victimes des conflits. L’emblème du Mouvement est à usage indicatif et protecteur en cas de conflit armé ou d’une situation de violence », a-t-elle précisé. « Malheureusement, regrette-t-elle, cet emblème est usurpé ou utilisé par de tierces personnes pour avoir accès à des lieux.» Terminant, Rasmina Guéhi a confié que le CICR ne relève ni de l’Etat, ni d’une institution internationale.

Le deuxième thème a été présenté par Stéphane Ourigbalé, Conseiller juridique de la délégation régionale CICR Abidjan sur le droit international humanitaire, origine, principes généraux du Droit international humanitaire (DIH)  et les règles de base. Dans sa présentation, il a défini le Droit international-humanitaire comme étant un ensemble de règles faisant partie du Droit international public, d’origine Conventionnelle ou coutumière, applicables en temps de conflit armé, destiné à limiter le choix  des méthodes et moyens de faire la guerre ; à protéger les personnes qui ne participent pas ou plus aux hostilités et leurs biens.

Pour le Conseiller juridique, le Droit international-humanitaire est égal au droit des conflits armés et au Droit de la guerre. Le DIH, a-t-il expliqué, « est égal au droit de Genève plus le Droit de la Haye. Le DIH est un compromis entre nécessité militaire et humanité.»  Et de poursuivre : « le Droit relatif aux Droits de l’Homme, est un ensemble attaché à toute personne humaine reconnue et protégée par les Etats. Les personnes protégées sont tous ceux qui ne combattent pas ou tous ceux qui ne combattent plus. Sont également protégés, les unités et moyens de transport sanitaire, les biens culturels, l’environnement naturel, les ouvrages et installations, etc. »

Dans la foulée, il a informé les apprenants que le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires est rentré en vigueur en 2021. Yeba Débouchard, assistant Com et PPUH CRCI a quant à lui, axé sa présentation sur les missions de la Croix-Rouge de Côte d’Ivoire. Créée le 13 octobre 1960, la Croix-Rouge de Côte d’Ivoire, a pour mission de prévenir et alléger en tout temps et tout lieu, les souffrances humaines sans distinction de race, de religion, de sexe et d’idéologie politique,  à protéger  la vie  et la santé et à faire respecter la dignité de la personne humaine, a fait savoir l’assistant Com.

Concernant ses activités qui sont de deux ordres notamment les activités d’urgence, la CRCI vient en aide  aux victimes, en coopération avec le CICR qui assure la direction des opérations humanitaires. En effet, dira-t-il, en cas de catastrophes naturelles ou cataclysmes, la CICR vient en aide aux populations sinistrées. S’agissant des activités traditionnelles, l’accent est mis sur la formation des secouristes et des brigades de secours au brevet national de secourisme (BNS), à la ranimation et au monitorat, aux premiers secours et santé à base communautaire, à la campagne  de promotion, à la sécurité routière etc. « La Croix-Rouge de Côte d’Ivoire bénéficie d’une subvention annuelle de l’Etat. Elle vit également de dons, legs, produits et services. Nous totalisons à notre sein, 12 000 volontaires et 5000 actifs », a conclu Yeba Débouchard.

Une formation enrichissante au cours de laquelle, les professionnels des médias ont été initiés sur un module de secourisme intitulé les ‘’Gestes qui sauvent’’  grâce au formateur national Quentin Ahoua et à une présentation sur les produits digitaux du CICR.

Fondé, il y a plus de 150 ans, à la suite de la bataille de Solferino (1859), le CICR est une  organisation humanitaire neutre, impartiale et indépendante, qui a pour mandat d’aider et de protéger les personnes touchées par un conflit armé ou par d’autres situations de violence. Cette Institution est présente dans 80 pays dont la Côte d’Ivoire.

Opportune BATH

 

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