CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 20-9-2016) Selon notre correspondant de la région du Tonkpi, la commémoration des 14 années du décès du général Robert Guéi s’est transformée, le 19 septembre 2016, en un cinglant réquisitoire contre l’actuel président de l’Udp-Ci (Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire), parti fondé par l’ex-chef d’Etat. Pour Francis Pedou Guéi, initiateur de la cérémonie, « l’Udp-Ci n’est pas la propriété des égoïstes et des opportunistes ».

A juste titre, il indique que le temps pour lui est venu de se mettre au service des parents de son père. Pour ce faire, il s’attèlera à repositionner l’héritage de celui-ci dans leur cœur. « L’heure a sonné pour moi de prendre mes responsabilités », soutient-il. Car, selon lui, il n’est pas question que l’on fasse « n’importe quoi avec le parti de mon père ». Et d’ajouter que cette heure n’est pas négociable.

Répondant à ses détracteurs sur le fait qu’il ne maîtrise pas la langue de son père, Francis Pedou Guéi est très catégorique et interroge de savoir ce qui a été fait par ceux qui maîtrisent cette langue, au point où la région est tombée quasiment en déliquescence depuis que ceux-ci dirigent l’Udp-Ci. Dans la foulée, il demande pardon à ses parents de Kabacouman et de Biankouman pour les frustrations et humiliations subies à cause de leur proximité avec le général Guéi Robert.

Idrissa Konaté  

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