Changement climatique : Les plus grands pollueurs décident du sort de la planète #Cop21

Barack Obama, le Président des Etats-Unis reconnait la responsabilité de son pays sur le changement climatique. (Ph: Dr)

CIV lepointsur.com (Abidjan, 30-11-2015) La Conférence sur le climat ou COP21 a officiellement débuté le lundi 30 novembre 2015 au Bourget en France a indiqué France24. Au menu de cette rencontre qui réunit 150 chefs d’Etat et de gouvernement, la mobilisation des moyens pour freiner le réchauffement du climat qui a des conséquences fâcheuses sur la planète. Une occasion pour les plus grands pollueurs de se prononcer sur la question et faire des propositions concrètes, en vue d’endiguer le phénomène.

Après avoir reconnu la responsabilité des Etats-Unis, le Président Barack Obama a rassuré l’ensemble de ses pairs qu’il est possible d’inverser la tendance. « En tant qu’une des premières économies du monde, je suis tout à fait conscient que nous sommes à la source du problème », a-t-il avoué. Pour le Président américain, il n’est jamais trop tard d’agir contre le changement climatique. A juste titre, il a appelé l’ensemble des pays à être à la hauteur des enjeux.

« L’accord de Paris doit nous permettre de mutualiser nos efforts face au réchauffement climatique », recommande pour sa part Xi Jinping, le Président de la Chine qui reste de loin, avec les Etats-Unis l’un des plus grands pollueurs de la planète. Puis, le chef de l’Exécutif chinois d’ajouter que « l’accord ne devrait pas priver les pays en développement d’améliorer les conditions de vie de leur population». Dans la même veine, le Président de l’Equateur propose la création d’un Tribunal international de l’Environnement.

Maintenir le climat à 2°C

Dans leur volonté de réussir le pari de renverser la tendance du changement climatique, les participants à la Conférence sur le climat veulent maintenir le niveau du réchauffement à 2°C inscrit dans le traité sur le climat issu de l’accord de Copenhague de 2009. Bien entendu, cette volonté, selon Valerie Masson Delmonte, une paléoclimatique française, trouve son sens dans un choix politique émanant du Conseil des ministres européens au milieu des années 90.

Pour Xi Jinping, le Président chinois, il est important de mutualiser les efforts.

Ce conseil avait, selon elle, examiné tous les aspects dangereux d’un changement climatique non maîtrisé, avec à la clé, les aspects de sécurité alimentaire, les aspects liés aux évènements extrêmes, les aspects liés aux risques de pertes d’écosystème comme les récifs de corail, les aspects irréversibles liés à la montée du niveau des mers. « Sur ces éléments, [on] a fixé ces objectifs de limiter l’ampleur de réchauffement à 2°C »

1000 milliards de Dollars pour renverser la tendance ?

L’une des solutions préconisées par l’ensemble des plus grands pollueurs et qui a fait l’objet d’une réflexion sur France24 dans la matinée du lundi 30 novembre 2015 est, celle d’octroyer chaque année la somme de 1000 milliards de Dollars américain aux pays en développement.

Cette manne contribuera dès lors à financer les projets de reboisement et les différentes campagnes de sensibilisation en vue de préserver la modeste réserve écologique qui existe sous les tropiques. Au demeurant, jusqu’au 11 décembre date de la clôture de la 21^e conférence de l’Onu sur le climat, tous les regards sont tournés sur les décisions qui seront prises au cours de cette rencontre qui déterminera l’avenir climatique de la planète.

Idrissa Konaté

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