Après Bouaké/ Les Frci paralysent le camp Commando d’Abobo (actualisé)
Les Militaires n’ont pas attendu la fin du mois de novembre pour mettre en scène, comme nous l’annoncions hier. Les meneurs de revendications contre le Chef d’Etat Major, le Général Soumaïla Bakayoko ont déclaré ville morte à Bouaké dans la nuit du lundi au mardi 18 novembre 2014.
Ainsi, le 3e Bataillon, le grand rond point, le Camp Genie de Bouaké ont été pris en otage par certains éléments des FRCI, les armes aux poings. Ils ont même demandé aux populations de rester chez elles et aux commerçants de baisser rideaux.
De sources militaires, les villes de Man, Korhogo, Daloa seraient entré dans la dance. Pour l’heure, aucun coup de fusil n’a encore été entendu, mais le dispositif militaire dans la ville de Bouaké reste très impressionnant. Déjà, le vendredi 14 novembre 2014, le chef d’Etat major avait annulé sine die une visité programmée dans l’un des camps militaires de Bouaké.
(Affaire à suivre)
SERIBA Koné