Attaque terroriste de trois hôtel à Grand Bassam/ Aqmi revendique les 14 civils et deux militaires tués #civ

-6 terroristes « neutralisés »

Séurité

Abidjan, 13-03-16 (lepointsur.com)-Désormais, on sait un peu plus sur l’attaque qui a fait 16 morts dont 14 civils et deux militaires selon le président Ouattara lui-même. La fusillade produite avec des armes de guerres l’a été par des « terroristes », selon le gouvernement ivoirien. Le président annonce aussi la neutralisation de 6 « terroristes ». Le confrère France 24 annonce que les jihadistes du magrheb islamique, Aqmi revendique l’attaque. Le spécialiste précise qu’il y avait 3 jihadistes, pourtant le ministre ivoirien de l’Intérieur, Hamed Bakayoko annonce 6 jihadistes arrêtés

Ce qui était redouté après Bamako et Ouagadougou vient de se produire dans la station balnéaire de la Côte d’Ivoire, Grand Bassam, à 40km d’Abidjan. « Trois hôtels situés à Grand-Bassam ont été attaqués, les Forces de défense et de sécurité ont pu neutraliser 6 terroristes. Les populations sont appelés à garder le calme », soutient le ministre ivoirien de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, depuis l’hôtel l’Etoile du Sud où la majorité du gouvernement s’est déplacée aux côtés du président Alassane Ouattara.

Une fusillade qui ressemble trait pour trait au scénario que Sousse a connu en Tunisie. Cette zone est très touristique et fréquentée par de nombreux occidentaux, ainsi que des Ivoiriens, en cette période où le pays vit une véritable canicule.

Des locataires de locataires d’un des hôtels

La Côte d’Ivoire compte 600 militaires français, base arrière de la France de la lutte contre les jihadistes, dans la sous-région. Pour rappel, la colonne de blindés de l’armée française arrivée à Tombouctou au Mali, pour lutter contre le terrorisme est venue d’Abidjan.

L’expérience de tour jumelle aux Etats-Unis et de la France achève de convaincre qu’aucune nation ne peut-être préparée contre le terrorisme. « Aucun dispositif de sécurité ne peut prétendre être étanche contre le terrorisme », soutiennent les experts en terrorisme.

Sériba Koné

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