Politique

Assassinat du Gl Guéi : Dogbo Blé et Séka Séka condamnés à la prison à vie #assassinatrobertguéi


Plusieurs autres prévenus relaxés

Des prévenus à l'ouverture du procès.Ph.Dr

Des prévenus à l’ouverture du procès.Ph.Dr

Abidjan, 18-02-16 (lepointsur.com)-Le verdict est tombé après près d’un mois de procès. Dogbo Blé, Séka Séka et Daléba Séry sont condamnés à la prison à vie. Le Capitaine Anselme Séka Yapo dit ’’Séka Séka’’, ancien chef de la sécurité rapprochée de l’ex-Première dame Simone Gbagbo a été jugé coupable d’ « assassinat » et de « complicité d’assassinat » en ce qui concerne le Général Dogbo Blé ainsi que le sergent-chef Daléba Séry. Plusieurs autres prévenus ont été relaxés ; ils pourront rentrer chez eux. C’est ce qu’a décidé la Cour présidée par le juge Dembélé Tahirou, ce jeudi 18 février 2016, au Tribunal militaire d’Abidjan (TMA) dans le cadre du procès de l’assassinat de l’ex-chef d’Etat, le Général Robert Guéï, son épouse, des membres de sa famille et de sa garde rapprochée lors des évènements du 19 septembre 2002.

Les avocats des prévenus ont décidé de faire appel

Rappelons que le Commissaire du gouvernement Ange Kessy avait requis, mardi, la prison à perpétuité contre le Général Dogbo Blé et le Capitaine Séka Séka respectivement pour ‘’complicité d’assassinat’’ et pour ‘’le triple meurtre’’ du Général Guéï, de son épouse Doudou Rose et de son aide de camp le Capitaine Fabien Coulibaly, quand leurs avocats plaidaient la ‘’relaxe’’ pour culpabilité non établie.

Dogbo Blé, ex-commandant de la garde Républicaine et Anselme Séka Yapo dit ‘’Séka Séka’’, ancien responsable de la sécurité rapprochée de Simone Gbagbo au moment des faits ainsi que 17 autres personnes comparaissaient devant la Cour d’assises pour l’assassinat du général Robert Guéi, son épouse Doudou Rose, des membres de sa famille et de son aide de camp le Capitaine Fabien Coulibaly ainsi que de sa garde rapprochée.

Ils ont été assassinés le 19 septembre 2002, jour d’un coup d’Etat manqué contre l’ancien président Laurent Gbagbo qui avait entraîné la partition du pays par la rébellion des Forces nouvelles. Robert Gueï avait été accusé par le pouvoir d’alors d’être derrière ce coup de force. Les partisans de Gueï attribuaient en retour au pouvoir en place la mort de l’ex-chef d’Etat, ce que le régime Gbagbo a toujours nié.

 

Abidjan.net

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