Zio Moussa : « Ce site sera le levain d’échanges d’expériences diverses »
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Le monde moderne est un monde encodé, codé. Il faut le décrypter, le décoder. Pour le comprendre avant de l’expliquer au reste du monde. C’est le travail des journalistes. Et pour parvenir à décoder ce monde si compliqué, si complexe, il faut une clé. Cette clé, c’est le savoir.
Le savoir n’est pas une affaire d’âge. Le savoir se conquiert par l’apprentissage. Les techniques de l’information et de la communication sont l’outil, aujourd’hui, pour faire l’apprentissage du savoir. De tous les savoirs et se mettre à niveau, se mettre au niveau du reste du monde qui fait inexorablement de grands pas sur le chemin du savoir et des avancées intellectuelles.
La Fondation Friedrich Ebert, en offrant un site à l’Observatoire de la liberté de la presse, de l’éthique et de la déontologie (OLPED), aiguille les pas de l’ensemble des membres de la corporation sur les chemins si ardus, mais si valorisants, du savoir conquis, du savoir partagé. Comment dire merci à ce type de bienfaiteur qui vous ouvre au monde et vous ouvre le monde. M. le représentant-résident de la Fondation Friedrich Ebert, l’OLPED et l’ensemble des journalistes de Côte d’Ivoire voudraient vous prier de trouver en ce simple mot qui fait sens et porte l’âme des humains toute l’expression de leur reconnaissance déférente.
Ils vous disent merci.
L’Observatoire de la liberté de la presse, de l’éthique et de la déontologie, depuis sa création le 24 septembre 1995, a été mandaté pour trois missions. Il a, ainsi, et de fait, pour vocation de défendre et de promouvoir l’éthique et la déontologie du journalisme ; première mission qui s’articule à deux autres. Il s’agit de promouvoir et de défendre aussi et surtout la liberté de la presse et, troisième vocation-mission, assurer la médiation entre les journalistes et les médias d’une part et, d’autre part entre les journalistes, les médias et le public.
En mettant en place des séminaires de formation des journalistes, en créant des forums et des ateliers de réflexion sur le métier, l’OLPED se positionne entre la production du savoir scientifique des universitaires et des chercheurs en sciences sociales, humaines, en Littérature, mais surtout dans les domaines spécifiques de l’information et de la Communication et les pratiquants du métier de journaliste.
Ce site que nous offre gracieusement la Fondation Friedrich Ebert, nous voulons en donner l’assurance à toutes et à tous, nous allons le transformer, ce site, en un espace de mise à distance du métier pour interroger les meilleures pratiques des journalistes du monde entier et être le levain d’échanges d’expériences diverses.
M. le représentant-résident de la Fondation Friedrich Ebert, entre l’institution allemande que vous représentez et pour laquelle vous résidez ici en Côte d’Ivoire, entre votre institution et l’OLPED, c’est une longue histoire de partenariat intellectuellement et professionnellement enrichissant. Une belle histoire en fait, comme savent et peuvent l’écrire ensemble le Nord et le Sud quand ils coopèrent sans a priori, mais sur la base de la confiance et du respect mutuels. Votre institution a toujours fait confiance à l’OLPED. C’est ainsi qu’au plus fort de notre longue période d’impécuniosité, elle nous a soutenus pour organiser plusieurs séminaires qui nous ont remis le pied à l’étrier de nos nombreuses activités. Recevez l’expression de notre reconnaissance marquée. Et veuillez transmettre votre prédécesseur, M. Ettmann, un ami personnel pour qui j’ai un respect immense, mes remerciements sincères pour tout ce qu’il a fait pour l’OLPED. Je n’ai même pas pu lui serrer la main avant son départ. J’étais en mission de formation des ex-combattants à Bouaké. Vous voyez où le journalisme mène, pour un retraité.
Je vous remercie