À Abobo, au lendemain de la nouvelle de l’annulation des charges retenues contre Laurent Gbagbo et Charles Blé Gougé, des femmes du quartier Sans-Manqué, n’ont pu se manifester pour une question d’insécurité, mercredi 16 janvier 2019.

Néanmoins, une trentaine de jeunes gens entre dont l’âge se situe entre 10 et moins de 20 ans  ont pris d’assaut l’autoroute principale de la commune. Une marche qui a peiné à gagner en nombre, mais qui a de même perturber la circulation des véhicules.

Les transports en commun, communément appelés « gbaka » ont pointé absent. Les voies principales où les bouchons sont monnaie courantes, étaient dégagées et libres ainsi que artères qui desservent la commune.

Pour éviter le pire, des élèves ont affirmé avoir été libérés par leurs enseignants. Les commerces fermés par mesure de prudence pour ne pas prêter le flanc aux vandales qui profitent de ce genre de situation pour sévir.

Un véhicule de police a été dépêché au niveau du rond-point de la gendarmerie. Un peu plus loin, en face de la mairie, la douzaine d’agents de police a vidé les lieux à la vue de la foule hostile.

Sans leader, sans itinéraire, les marcheurs ont manifesté leur mécontentement contre de la décision prise à la Haye au procès de l’ancien chef d’Etat et de Charles Blé Goudé.

Ils ont manifesté contre la libération de Laurent Gbagbo et de Charles Blé qu’ils qualifient ‘d’‘’injuste’’. À la CPI, la justice à trimée, trainée, peinée, a retrouvée enfin une vérité qui ne fera jamais l’unanimité.  

Kakou Nda depuis Abobo

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